Nous nous levons doucement, le bus est à 12H30…
Nous quittons l’hôtel à 10H30, après une heure d’école. Discussion avec le gardien de nuit qui a veillé sur nos vélos et qui demandait un prix exorbitant.
Arrêt au marché pour du pain, des carottes et des mandarines. Les prix sont plus chers à Rabat ce qui a le don d’énerver vous-savez-qui.
Nous avons 5 km à parcourir sur l’avenue Hassan II (Rabat est une grande ville de plus de 3 millions d’habitants) pour rejoindre la gare des bus. Nous avons opté pour la CTM , compagnie de « luxe », qui passe par autoroute sans s’arrêter dans chaque buibui pour embarquer et débarquer des gens. Comme le trajet prend déjà 4H en direct, nous trouvons cela suffisant.
A la gare, quand l’employé voit nos vélos, il tire une tête qui en dit long. Deux minutes plus tard, un collègue nous annonce que tous les vélos ne rentreront pas dans le bus et qu’une partie de la famille devra prendre le suivant, 4H plus tard… Nous nous branchons « étoile » et restons confiant. Quand le bus arrive, les vélos entrent sans souci dans la soute. Yesss.
Nous partons seulement avec 15’ de retard dans un bus confortable, propre, ronronnant, avec airco,… mais moins d’ambiance. L’autoroute longe l’océan, mais de hautes dunes nous le cachent souvent. Nous aurons l’occasion de voir des serres de bananiers, des champs, des forêts de chênes liège et d’eucalyptus, des serres et des serres et des serres… Arrêt pic-nic sur une aire d’autoroute.
Coups de fils de Abderrahim et Mohammed qui s’inquiètent de notre heure d’arrivée. Nous proposons de rejoindre la maison à vélo, mais face à l’insistance de Mohammed, Emmanuel craque et accepte la combinaison taxi + camionnette. A l’arrivée, ils sont tous là : Mohammed, Abderrahim et Jaffa. Quel accueil ! Nous sommes d’autant plus contents de les voir que la gare des bus de Tanger a été déplacée de l’autre côté de la ville (le guide du routard 2011 n’est pas à jour)!
Mohammed, le cachottier, ne nous emmène pas chez lui mais directement au cap Spartel pour nous présenter des amis belges. Nous nous laissons faire… Et là, SURPRISE, Mohammed a emporté dans ses bagages PASCAL, copain d’Emmanuel, grâce à qui nous sommes accueillis dans la famille de Mohammed. Cadeau, retrouvailles avant l’heure, joie, émotion ! Nous faisons aussi la connaissance de Moussa, Younes et Aziz arrivés par le même avion de Belgique.
Nous dégustons de savoureux jus de fruits face au coucher de soleil sur l’océan.
Joyeuse entrée en matière, les prochains jours à Tanger risquent de ne pas être triste !
Nous retrouvons ensuite la famille, riantes et touchantes retrouvailles. Nous étions attendus ! Nous sommes reçus au salon, où un feu crépite.
C’est un grand groupe, très joyeux qui prend le thé, les crêpes et gâteaux…
Nous profitons également d’un chouette moment musical autour du Luth d’un ami de Aziz et d’un couscous (c’est vendredi, le papy a demandé à ses filles, talentueuses cuisinières – nous en savons déjà quelque chose- d’en préparer un spécialement pour notre famille alors qu’ils en ont tous mangé à midi !).
C’est une merveilleuse soirée.
Pour nous, c’est également comique d’observer le comportement des femmes (la Mamy est entourée de ses deux filles encore à marier et de 4 belles filles, ce qui fait une joyeuse bande). Elles ne se tiennent pas avec nous mais, par des jeux de miroirs et de déplacements furtifs, elles assistent et, à leur manière, profitent de cette soirée comme en témoignent les rires que nous entendons fréquemment ! Anne a accès de temps en temps à ce monde…
Salut les amis,
RépondreSupprimerQue de bon moment passer ensemble à Tanger, si ce serait à refaire, je signe tout de suite... ;-)
Vous souhaite à vous six un excellent retour.
Cheers !
Moussa
"N'ayez jamais peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît." (Henry de Monfreid)