Encore quelques nouvelles des passagers du Rossini:
Hier, dimanche 19, nous avons d'abord assisté à l'arrivée à Southampton.
Depuis très tôt pour Emmanuel (6H de notre heure), un peu plus tard pour Anne et beaucoup plus tard pour les enfants. A 6H, il fait noir sur la passerelle, pour avoir une visibilité maximum, aucun éclairage n'est toléré, tous les hublots qui donnent vers l'avant sont occultés. Cela permet de voir parfaitement les étoiles, le ciel était dégagé, et tous les
signaux de navigation (phares, bouées, bateaux croisés ou suivis,...). A 6H, le Rossini longe déjà l'île de Wight, son phare, ses falaises claires.
A 7H15, un peu après le lever du soleil, nous accueillons un pilote pour l'entrée dans le port. Vu les vents et courants dans la région, le commandant est heureux de cette présence. L'expérience de cet homme est telle qu'il donne tous les ordres au timonier (celui qui tient la barre) sans se fier à l'électronique de bord. En plus, il est d'une politesse et d'un humour britannique, comme on aime.
L'entrée est superbe, nous admirons des forts de défense "plantés" au milieu du chenal, anciens ou plus récents, plages, châteaux, ports de plaisance,...
Nous passons au milieu des voiliers et croisons (frôlons à moins de 150m) dans ce chenal étroit d'autres bateaux.
Ce sont deux remorqueurs qui aideront le Rossini à faire 180° pour s'amarrer en "marche arrière" au quai. 50m plus loin, il s'échoue dans la vase... faut pas louper la pédale de frein !
A peine à quai et la valse des conteneurs démarre... dans les airs et sur les quais.
Après un repas avec en entrée un 1/2 crabe (la tête des enfants !), nous descendons les vélos par la passerelle pour partir visiter la ville de Southampton. Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas franchir les 100m qui nous séparent de la sortie du quai sur nos fidèles coursiers.
Une navette nous véhiculera jusqu'au poste de contrôle. Il fait beau mais très froid. Nous passons deux heures à découvrir cette ville d'où est parti le Titanic et qui possède encore de beaux bâtiments anciens. Mais le plus amusant, c'est de rouler à gauche et de prendre les ronds-points par la gauche. Pas facile après avoir dit pendant 6 mois: serrez bien à droite !
Quand, vers 17H, nous rembarquons, la valse des containers n'est pas encore finie.
Le bateau a quitté le quai ce matin, lundi 20, vers 4H, le pilote a quitté le navire vers 7H. Nous voguons maintenant à vive allure (18 kn) vers Rotterdam où nous accosterons vers 23H. Nous ne débarquerons que demain, mardi 21, matin, pris en charge par l'agent local de la compagnie jusqu'à une gare... Plus, nous ne savons pas pour le moment !
Ce matin, nous avons fait avec le Lieutenant Cyril, le tour du propriétaire, en commençant par l'impressionnante salle des machines. C'est une véritable cathédrale... Nous avons reçu des protections pour nos oreilles car les 10 pistons et toutes les autres machines font un potin
assez désagréable ! Cela nous a pris 1H30. Nous avons été par les chemins secrets de l'avant à l'arrière, admirant au passage des groupes électrogènes énoooormes, les 10 gros pistons, des centrifugeuses pour le fuel, la dynamo posée sur l'axe de l'hélice, les accès aux nombreux ballasts, des pompes, des tableaux électriques,.... Un technicien sur un navire doit pouvoir toucher à tout: électronique, hydraulique, mécanique, airco, électricité, ... de vrais champions !
Le soleil est toujours attaché à notre bateau, le fil tient toujours, aussi nous ne désespérons pas d'en rapporter une bonne louche en Belgique !
Plus qu'une fois dormir et nous aurons la joie de vous retrouver nombreux ! Nous décompterons bientôt les minutes !
Hier, dimanche 19, nous avons d'abord assisté à l'arrivée à Southampton.
Depuis très tôt pour Emmanuel (6H de notre heure), un peu plus tard pour Anne et beaucoup plus tard pour les enfants. A 6H, il fait noir sur la passerelle, pour avoir une visibilité maximum, aucun éclairage n'est toléré, tous les hublots qui donnent vers l'avant sont occultés. Cela permet de voir parfaitement les étoiles, le ciel était dégagé, et tous les
signaux de navigation (phares, bouées, bateaux croisés ou suivis,...). A 6H, le Rossini longe déjà l'île de Wight, son phare, ses falaises claires.
A 7H15, un peu après le lever du soleil, nous accueillons un pilote pour l'entrée dans le port. Vu les vents et courants dans la région, le commandant est heureux de cette présence. L'expérience de cet homme est telle qu'il donne tous les ordres au timonier (celui qui tient la barre) sans se fier à l'électronique de bord. En plus, il est d'une politesse et d'un humour britannique, comme on aime.
L'entrée est superbe, nous admirons des forts de défense "plantés" au milieu du chenal, anciens ou plus récents, plages, châteaux, ports de plaisance,...
Nous passons au milieu des voiliers et croisons (frôlons à moins de 150m) dans ce chenal étroit d'autres bateaux.
Ce sont deux remorqueurs qui aideront le Rossini à faire 180° pour s'amarrer en "marche arrière" au quai. 50m plus loin, il s'échoue dans la vase... faut pas louper la pédale de frein !
A peine à quai et la valse des conteneurs démarre... dans les airs et sur les quais.
Après un repas avec en entrée un 1/2 crabe (la tête des enfants !), nous descendons les vélos par la passerelle pour partir visiter la ville de Southampton. Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas franchir les 100m qui nous séparent de la sortie du quai sur nos fidèles coursiers.
Une navette nous véhiculera jusqu'au poste de contrôle. Il fait beau mais très froid. Nous passons deux heures à découvrir cette ville d'où est parti le Titanic et qui possède encore de beaux bâtiments anciens. Mais le plus amusant, c'est de rouler à gauche et de prendre les ronds-points par la gauche. Pas facile après avoir dit pendant 6 mois: serrez bien à droite !
Quand, vers 17H, nous rembarquons, la valse des containers n'est pas encore finie.
Le bateau a quitté le quai ce matin, lundi 20, vers 4H, le pilote a quitté le navire vers 7H. Nous voguons maintenant à vive allure (18 kn) vers Rotterdam où nous accosterons vers 23H. Nous ne débarquerons que demain, mardi 21, matin, pris en charge par l'agent local de la compagnie jusqu'à une gare... Plus, nous ne savons pas pour le moment !
Ce matin, nous avons fait avec le Lieutenant Cyril, le tour du propriétaire, en commençant par l'impressionnante salle des machines. C'est une véritable cathédrale... Nous avons reçu des protections pour nos oreilles car les 10 pistons et toutes les autres machines font un potin
assez désagréable ! Cela nous a pris 1H30. Nous avons été par les chemins secrets de l'avant à l'arrière, admirant au passage des groupes électrogènes énoooormes, les 10 gros pistons, des centrifugeuses pour le fuel, la dynamo posée sur l'axe de l'hélice, les accès aux nombreux ballasts, des pompes, des tableaux électriques,.... Un technicien sur un navire doit pouvoir toucher à tout: électronique, hydraulique, mécanique, airco, électricité, ... de vrais champions !
Le soleil est toujours attaché à notre bateau, le fil tient toujours, aussi nous ne désespérons pas d'en rapporter une bonne louche en Belgique !
Plus qu'une fois dormir et nous aurons la joie de vous retrouver nombreux ! Nous décompterons bientôt les minutes !
Nous aussi on décompte ;-). À très très bientôt maintenant. Vos voisins du 72 !
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