Citation

"Même si des milliers de kilomètres séparent des amis, le coeur ne connaît pas de distance"
(Nina Sandmann)

"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)

"Celui qui veut cherche les moyens, celui qui ne veut pas cherche des excuses." (Proverbe arabe)




mercredi 15 février 2012

Lundi 6 février : Settat – El Gara

Nous avions peur, en prenant le bus de Marrakech à Settat, de trop redescendre et de ne pas profiter de tout ce que nous avions monté depuis Tanger à la force des mollets.  Il n’en est rien, nous avons juste « perdu » cent mètres.  Par contre, nous pensions qu’à partir de Settat, la route serait plus plate mais nous déchantons très vite, la route est à nouveau très vallonnée et traverse de grandes étendues cultivées à perte de vue.  Nous suivons un long moment la voie ferrée « du phosphate », et verrons trois longs trains marchandises (52 wagons).  Plus tard, un policier s’arrête près de nous et nous escortera jusqu’à la ville de Ben Ahmed.  En traversant la ville nous sommes vite rattrapés par une autre équipe qui nous escorte jusqu’à notre resto à la sortie de la ville. A peine remontés sur nos montures et c’est encore une voiture d’escorte qui nous accompagne jusqu’à El Gara où elle fera demi-tour.

Nous nous dirigeons vers le poste de police pour savoir où loger.  D’après eux, pas de possibilité d’accueil dans le village, ils nous proposent de prolonger jusqu’à CASABLANCA ou de retourner à SETTAT.  Emmanuel doit également présenter tous les passeports et attendre qu’ils remplissent une déclaration.  Sur ces entre faits, Anne est abordée par une jeune fille parlant impeccablement français et qui nous invite à prendre le thé chez elle.  Anne en profite pour expliquer notre situation et 5 minutes plus tard nous avons notre toit pour la nuit, juste en face du poste de police, ce qui fera dire à un policier : « vous allez dormir à la deuxième brigade ».

Nous voilà donc accueillis dans une famille aisée, où les enfants qui sont au Lycée français et ont même l’accent du pays.  Ils habitent dans la première maison du village construite par un colon français.  En plus, c’est la fête à l’occasion des vacances et de l’anniversaire de naissance du prophète.  Beaucoup de cousins, cousines, oncles, tantes,… et comme d’habitude, beaucoup de difficultés pour nous à savoir détricoter « Qui est qui ? ».  Après le thé d’accueil, nos enfants sortent pour une balade et des jeux de ballons.  Nous avons l’occasion de discuter avec un ancien employé, acheteur de l’OCP (la compagnie du phosphate) qui négociait des cargaisons complètes de… bateaux !  Les jeunes sont chacun sur leur iPhone ou laptop.  Le téléphone sonne souvent, cela communique beaucoup, rit beaucoup, entre et sort… nous avons du mal à suivre, devons rester attentif pour savoir si c’est une nouvelle tête ou pas.  L’ambiance est très sympa.  Un des jeunes, cuisinier dans un grand hôtel, nous présente en photo tous les plats qu’il réalise et qui sont autant de chef-d’œuvres. 

Nous soupons autour d’un excellent tajine aux pruneaux et abricots secs.

Nous avons droit à une grande chambre, qui relèguera une partie de la famille dans le salon…
Nous nous couchons les premiers à 23H.


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