Dimanche 12 février : ... enfin , le hammam

Alors que Pascal, Aziz et Mohammed décident d’aller avec un oncle, homme d’affaire, faire un tour à Tétouan, nous décidons de rester à la maison.

C’est le dernier jour des vacances d’hiver pour les écoliers tunisiens.  Après l’heure d’école, les vélos commencent à tourner sur la grande terrasse où sont implantés une station essence, une épicerie et un péage.  Ils créent également une monnaie locale et la langue, un étrange mélange de signes, de français et d’arabe.  Ces kilomètres n’ont pas été comptabilisés avec ceux du voyage… et pourtant ils en font !  Anne organise un « Rythm & the bullets » avec les enfants... grand moment d’ambiance !

Pendant ce temps Emmanuel profite du portable de Pascal pour avancer sur le blog.

Une connexion WIFI est disponible au salon familial en bas ce qui permet d’envoyer une partie du travail et de faire une séance blog-photo avec les membres de la famille présents !

Le hammam manqué de la veille se replanifie…  Guillaume après moult hésitations, décide de nous accompagner.  Au moment de partir, nous sommes rappelés à l’ordre par le Papy, le souper est prêt !  Voilà qui fait vaciller la décision de Guillaume.  Face au spagha bolo - poulet frit - tortillas, difficile de manger léger !

Nous sommes 6 à partir pour le hammam : Abderrahim, les trois mousquetaires, Guillaume et Emmanuel.  Le premier est fermé (il est 21H bien sonnée).  Le second sera le bon.  Il est noir de monde et bruyant.  Guillaume et Emmanuel, pour qui c’est une première, se laissent faire par l’équipe qui s’agite pour rassembler des seaux d’eau, pour préparer une piste de récurage, un banc pour s’asseoir, …  Dans la troisième pièce, la plus chaude, il est difficile de garder les pieds au sol et certains y sont… couchés !  Savon noir, gant de crins, douchettes,…  et puis le grand nettoyage, couché sur le sol, au gant de crins.  Cela arrache un peu mais c’est très impressionnant de voir ce qui sort de la peau !  Le passage à savon est plus agréable.  Certains en profitent pour se faire masser, pas le genre « douceurs thaïlandaises » mais plutôt « contorsionniste masochiste ».  Douchette froide, brrrr, et puis retour à la case départ pour un refroidissement en douceur.  A peine assis sur notre banc, et Guillaume change de couleur, il passe du bronzé au blanc neige.  Il s’allonge et les couleurs reviennent vite.

Les hommes rentrent, qui à son hôtel, qui a sa maison pour une nuit douce comme leur peau…