Citation

"Même si des milliers de kilomètres séparent des amis, le coeur ne connaît pas de distance"
(Nina Sandmann)

"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)

"Celui qui veut cherche les moyens, celui qui ne veut pas cherche des excuses." (Proverbe arabe)




mercredi 21 décembre 2011

Oasis des montagnes : Tamerza et Midès

Mardi 13 décembre 2011

En traversant le village à la recherche de pain, Emmanuel assiste au lever du drapeau à l'école, les enfants chantant au garde-à-vous.
P'tit déj' au soleil alors que les premiers touristes arrivent en 4x4 !
C'est aujourd'hui que nous attaquons vraiment la montagne avec de belles côtes, heureusement pas trop longues.  Anne souffre avec son genou pas encore rétabli.
La route est bordée de points de vue panoramique, autant de pièges à touristes où on essaye de vous vendre d'authentiques vieux fossiles qui bizarrement se ressemblent tous, des roses des sables qui ne viennent pas de la région, des pousses de palmiers à replanter chez soi, des encore plus authentiques minéraux que c'en est une affaire incroyable pas cher, des colliers berbères en plastique made in china,... que du beau, que du bonheur!  Sur un de ces parkings, Apolline et Marie sont encerclées par un groupe de touriste 4x4 qui les ont photographiées dans la montée et posent pleins de questions sur notre voyage.

Arrivés à Tamerza, nous nous dirigeons vers le camping qui est un petit terrain, planté au milieu de la palmeraie, juste capable d'accueillir nos deux tentes, n'a pas de douche, une toilette, pas d'eau courante et l'électricité repiquée sur l'éclairage public ne fonctionne qu'à partir de 18H...  Un couple vit dans la pièce du petit bâtiment, avec des chèvres et un chien.  Le mari nous propose de planter nos tentes et un couscous si affinité.  Marché vite conclu, nous laissons nos bagages et continuons notre tour des oasis.
Nous découvrirons d'abord la vieille ville de Tamerza, abandonnée en 1969 suite à de grosses inondations.  Les maisons étaient réalisées en pierre et terre, les toits en bois de palmier et terre.  Ces maisons écologiques et bioclimatiques ont été troquées contre des structures en béton avec remplissage en terre cuite nécessitant l'air-conditionné pour survivre en été mais considérées comme plus modernes et confortables.
Nous continuons vers Midès, cela monte encore un peu...  Nous y croisons un monsieur qui laisse tomber devant nous son seau plein d'olives.  Nos enfants les ramassent pendant que nous parlons avec lui.  Il nous propose alors de pique-niquer dans sa parcelle de palmiers.  Finalement il pique-niquera avec nous, vautré comme un romain de tout son long.  Il nous gratifiera de jolis rots et pets... que nous prendrons comme autant de signes de reconnaissance par rapport à notre pic-nic englouti!
L'ancienne ville de Midès également abandonnée en 1969, est entourée de canyons vertigineux et superbes.  C'est un décor à couper le souffle.

Nous retournons à notre camping pour les leçons, l'installation du camp, la dégustation des bricks à l’œuf et du couscous , et une nuit... froide, je dirais même plus, glaciale (9° à 20h, imaginez plus tard), avec en prime les aboiements des chiens et le chant du coq!

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