Citation

"Même si des milliers de kilomètres séparent des amis, le coeur ne connaît pas de distance"
(Nina Sandmann)

"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)

"Celui qui veut cherche les moyens, celui qui ne veut pas cherche des excuses." (Proverbe arabe)




mercredi 21 décembre 2011

Direction, richting désert !

Le dimanche 11 décembre 2011

Au petit déjeuner pris dans leur cuisine, Aïcha nous fait encore découvrir de nouvelles saveurs.  Du bonheur pour les papilles des adultes, pour les enfants c'est plus difficile.

Nous disons au revoir à cette famille qui nous a si bien reçue chez elle.  Comme a chaque fois que les rencontres sont de qualité, les enfants nous demandent de rester un jour de plus...
Nous reprenons nos bicyclettes jusqu'à Sned Gare où initialement nous souhaitions prendre le train jusqu'à TOZEUR, mais cette ligne est en grève depuis quelques semaines.  La région de Gafsa, d'où provient le phosphate (la Tunisie est le 3ème producteur mondial) est fort agitée et bloque beaucoup d'activités dont le train.  Nous prendrons donc un pick-up jusqu'à TOZEUR, oasis du désert aux 400.000 palmiers.

Le chauffeur nous lâche au milieu de la ville.  Le temps de nous situer et nous partons vers le syndicat d'initiatives.  Il est littéralement à l'abandon mais en insistant la personne présente nous donnera un plan de la ville en allemand et quelques explications.  Nous partons pique-niquer dans la palmeraie.  C'est la période de la cueillette.  Nous irons ensuite au belvédère qui permet d'admirer le... golf ! Absurdité écologique alors que les sources de l'oasis sont taries obligeant de forer des puits artésiens profonds de plusieurs centaines de mètres (2 kilomètres ?), pompant, dans des nappes qui ne sont plus alimentées, de l'eau à 80°C.
Les oasis sont organisées autour de l'eau.  Dans le désert, pas d'eau pas de vie humaine.  Mais aujourd'hui rares sont les oasis qui vivent encore de sources.  Les pluies deviennent trop rares et les nappes ne sont plus alimentées.  Mais jusqu'où foreront-ils ?
Le belvédère est un lieu touristique où des tours en calèche ou dromadaire sont proposés.  La vue permet, au delà du golf de voir l'étendue de la palmeraie et le désert.
Nous partons ensuite à la recherche d'un lieu pour dormir.  Après un essai infructueux dans un centre d'hébergement, nous arriverons à l'hôtel El Amen qui a un appartement meublé deux chambres. L'accueil est plus que sympa.  Le fils du patron réparera même le garde-boue de Jérôme. La réparation de Napoleone faite à Capodimonte a quand-même tenu plus de 1500 km !
Bain pour tout le monde (il n'y avait pas de salle-de-bain à Sned ni à Bou Hedma) + lessive, du linge pend dans tout l'appartement...  Un peu plus de confort, cela fait quand même du bien et cela rend l'air plus respirable :o)

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