Citation

"Même si des milliers de kilomètres séparent des amis, le coeur ne connaît pas de distance"
(Nina Sandmann)

"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)

"Celui qui veut cherche les moyens, celui qui ne veut pas cherche des excuses." (Proverbe arabe)




vendredi 7 octobre 2011

Du lundi 19 au vendredi 23 septembre : Pise & Love

Lundi 19 septembre 2011 : Pise & Love
Il pleut une bonne partie de la nuit:  Dans ces conditions, le dancing est resté muet:  Le déménagement de la veille était un coup dans l’eau!
Nous commençons par les leçons :  Nous avons passé une partie de la dernière soirée à réorganiser notre enseignement. Nous n’étions pas contents de la façon dont cela se passait. On vous dira...

Départ pour le Palazzo Vecchio où nous avons réservé une visite familiale ludique en français.  Nous serons les seuls, guidés par une jeune italienne très sympa qui nous fait découvrir le palais, Côme Ier et surtout ses passages secrets, la mode de l’époque XVème (que nous pouvons même essayer).  Les enfants apprécient ce genre de visite !
Départ pour Pise en train :  C’est Marie qui prend la carte et nous guide penchée vers la tour (ou l’inverse) :  Mais qu’elle est belle. Petite, dira Jérôme, déçu !  Nous avons tous un petit penchant pour elle (ok, c’était facile, je n’ai pas pu m’en empêcher).  Et nous allons même y monter !
Connaissez-vous les scientifiques raisons de son inclinaison ?  Alors, pour votre culture, lisez ce qui suit : un jour, un petit garcon en visite à Pise, passa près de ce splendide Campanile de marbre, fut pris d’une envie subite et ... s’exécuta sur la tour.  Honteux et confus par la catastrophe qui en découla, il s’exila à Bruxelles notre Mannenken-Pise.  Et c’est pas des carabistouilles, hein !
Et au sommet ?  Une belle vue !
Nous apprécions particulièrememt cette ville universitaire, belle et ... aux multiples tours schijve (ce n’est pas une blague).

Mardi 20 septembre 2011 : Bye bye Florence !
Nous quittons Florence pour nous enfoncer dans la Toscane campagnarde, faite d’oliviers, de fermes éparpillées, de montées et de montées (les descentes vont tellement vite que cela ne vaut pas la peine d’en parler, sauf du record de vitesse de Guillaume établi mais non homologué à 59km/h).
Pique-nique à Montespertoli, face à l’église dédiée à St André (un clin d’oeil de Bon-Papa qui fait du bien à Emmanuel).
Après quelques montées et descentes à 20% (c’est aussi imbuvable que du vin à 20°), nous arrivons au moment de trouver un lieu pour planter nos tentes dans un hameau (3 bâtiments).  Une seule personne présente, qui nous propose son jardin de l’autre côté de la route.  Nous devons juste aller chercher l’eau au cimetière à 300 m.  La vue est superbe.  Nous faisons connaissance avec Alexandra, la maman, Bianca, 7 ans et Irene 5 ans.  Nous aurons des pâtes, un morceau du gâteau d’anniversaire et un plateau petit-déjeuner !  Quel service, quel accueil !
Nuit en pente (c’est la Toscane quoi) qui nous oblige à de fréquentes escalades pour revenir à niveau.

Mercredi 21 septembre : San Gimignano avec courage...
Départ pour la ville médiévale de San Gimignano par des mauvais chemins.  Apolline chute dans les graviers et s’en sort avec quelques égratignures.  Nous remplissons nos fontes au marché de Certaldo. Ensuite, longue montée en plein soleil vers SG.  Jérôme n’en peut plus, il râle et en a marre, s’arrête pour un rien.  Quelques larmes coulent sur les joues mêlées à la sueur.  C’est dur :  pour les derniers kilomètres, Jérôme s’accroche à Emmanuel.  Ces quelques km en tandem lui font tellement de bien qu’il terminera la journée en tête !
La Toscane se révèle plus dure que les Appenins.  Plus de soleil et moins d’ombre, pas d’objectif col ou sommet, plus de trafic, relief imprévisible, fatigue ???  Faut-il s’entêter, prendre le train ?
Nous traversons cette petite ville effectivement très belle aux multiples tours (droites).
Le camping du soir ombragé et sympa fait du bien. Leçon sur une terrasse avec vue imprenable sur la Toscane.  Il y a internet, nous avons droit à 1h pour découvrir notre blog (Que ferions-nous sans Anne Petit ?) et répondre à quelques mails.

Jeudi 22 septembre 2011 : Pignano, Tipie 5 étoiles
Nous contournons la montagne de San G.  Emmanuel tire le peloton, Anne « ramasse ».  Journée en montée, nous passons de 280 à plus de 500m par monts et par vaux.  Beaucoup de circulation dont des camions.  Pique-nique au sommet, à l’ombre de beaux pins.  Leçon de néerlandais pour Guillaume et Marie, qui termine par une petite saynète.
Arrivée à Pignano.  Nous ne savons pas à quoi nous attendre.  Cette adresse (une autre communauté du GEN) nous a été donnée par une dame de la commuauté Elfi.  La surprise est totale.  Le lieu est magnifiquement rénové.  C’est même luxueux, avec piscine, belle déco, bâtiments rénovés parfaitement, ...
Par contre, nous tombons mal (vendanges).  Nous pouvons quand-même rester une nuit (ouf) et Benjamin nous propose de dormir dans le tipi dressé dans une clairière de la forêt.  C’est la fête pour les enfants.  Re-fête quand Benjamin nous permet de profiter de la superbe piscine.  Au souper, nous discutons beaucoup avec Vito qui nous explique le projet.  C’est l’investissement d’un américain qui développe avec les membres de cette communauté (d’employés), une ferme bio, un accueil 5 étoiles, un enseignement à pédagogie Montesori, ...

Vendredi 23 : Ancaiano, Si
Déjeuner animé avec Vito et d’autres membres de la communauté.  Nous posons beaucoup de questions.
Après un départ difficile, la route devient vite très agréable, avec de belles descentes, peu de circulation dans une nature à couper le souffle (ce qui n’aide pas en montée). Cela roule tellement bien qu’Emmanuel prend un mauvais chemin : 12 km de détour, cela fait mal.
Nous avions une adresse à Sovicille, mais elle s’avère impossible.  Nous revenons sur nos pas à Ancaiano pour demander l’hospitalité à la communauté de Bagnaia (GEN aussi) qui arrête d’accueillir pendant les vendanges.  Finalememt, notre chance, c’est de ne pas avoir téléphoné (nous n’avions pas le numéro) car ils nous permettront de passer la nuit dans leur salle polyvalente.  Ouf, avec les 56 km au compteur, nous n’étions plus prêts à bouger.  Déception tout de même, nous ne pourrons pas passer un moment avec la communauté.

1 commentaire:

  1. Quel plaisir de vous lire. Pas un jour sans que je clique sur votre site pour voir s'il y a des nouvelles. Je vous admire beaucoup. Votre périple a l'air fantastiquement enrichissant même si parfois il y a des coups durs. Au final, c'est une belle leçon de Vie. Courage pour la suite et gros bisous à tous.

    Sophie (VDV) :-)

    Ps: apparemment, la lettre a l'air d'avoir bien fonctionné à plusieurs reprises... OUF! :-)

    RépondreSupprimer