Chers amis,
En bref, .... voici un petit message en direct des 6enselle !
Pour le récit des aventures (palpitantes... vous verrez ;-) , il va falloir encore attendre un peu. La rédaction de Bruxelles traîne un peu ... Sorry.
Mais prenez ceci en cadeau !
Nous avons une énigme à proposer pour le blog :
L'énigme de la boîte d'allumettes.
Qui suis-je ?
On me voit partout en Italie.
Je suis très pratique.
Je n'avance pas vite.
Je peux contenir trois italiens de petite taille à l'intérieur, douze à l'extérieur.
Je suis souvent très vieille.
Je peux être fermée ou ouverte.
Ma couleur préférée est le vert mais je me décline dans d'autres couleurs.
Envoyez votre réponse via le blog. Le gagnant recevra mon surnom.
Demain (dimanche) nous partons vers GIOIA. Nous pensons prendre le train pour atteindre la Sicile lundi.
Demain (dimanche) c'est l'anniversaire de notre grand !
Nous vous embrassons tous. Bons congés !
Les six en selle
Citation
"Même si des milliers de kilomètres séparent des amis, le coeur ne connaît pas de distance"
(Nina Sandmann)
"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)
(Nina Sandmann)
"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)
"Celui qui veut cherche les moyens, celui qui ne veut pas cherche des excuses." (Proverbe arabe)
dimanche 30 octobre 2011
vendredi 21 octobre 2011
Du vendredi 14 au 19 octobre EN BREF : Pompéi, Naples, le Vésuve, les temples grecs au pays des Romains... une magnifique descente vers le sud !
Vendredi 14 octobre : POMPEI
EXTRAORDINAIRE !
Nous nous attendions à croiser un romain de 2000 ans à chaque coin de rue...
Ces ruines sont un cadeau du volcan !
Après notre retour, une vraie "drache" nous rappelle combien jusqu'àprésent, nous sommes épargnés par la pluie. Nous en profitons pour faire école.
Samedi 15 octore : NAPLES
Nous y achetons trois matelas ! OUF sauvés !
Nous avions un rendez-vous prévu avec un homme politique qui nous a parlé de sa belle ville (Wikipédia nous dit que son vaste patrimoine artistique et architectural est défendu par l'UNESCO qui, en 1995, a inclus le centre historique de Naples, comme le plus vaste de l'Europe.). Belle ville dit-il, mais... avec une mauvaise réputation. Grande souffrance économique, présence de la Mafia (no comment), et risque d'éruption volcanique du Vésuve.
Une rencontre sympa avec un artisan qui travaille les coraux et les coquillages.
Une vue splendide du haut d'une colline. Un soleil couchant. Une pizza...Nous sommes sous le charme.
Dimanche 16 octobre : LE VESUVE
Pas à vélo, on vous prévient de suite.... mais.... écoutez ceci !
Un circuit touristique nous propose d'y grimper pour 10 euros par personne. 60 euros pour 6, trop cher !
Nous commençons par prendre le train qui nous mènera jusqu'au pied du volcan. Ensuite, un bus nous dépose au milieu du trajet. Nous découvrons un chouette musée, très pédagogique, tellement bien que nos enfants, envahis par Pompéi, réalisent et... fabulent (un peu trop ;-) sur les risques d'éruption ! De l'inquiétude dans l'air !! Ceci dit, il y a de quoi. Nous apprenons que c'est un des sites les plus surveillés au monde.
Il nous reste 6 kms avant le sommet. Les grimper à pied ??? (ok, c'est sans nos vélos, mais quand même, pas trop acceptable pour nos enfants) ;-) La solution : faire du stop. Cela nous réussit (à six à l'arrière) !
Là-haut, le paysage nous comble. Beaucoup de vent, des roches de couleur, ... Les cache-nez fabriqués par la maman d'Emmanuel sont parfaits ! Nous faisons le tour du cratère. Magique !
Pour redescendre, nous relançons la piste du stop ! Après 2 kms, une famille d'américains nous emmène jusqu'au... camping ! Et de très belles rencontres.
Lundi 17 octobre : En route !
Au camping, nous nous sommes liés avec Ismaël, un étudiant urugayen très sympa. Il fera un bout de trajet avec nous le matin avant d'aller rejoindre ses copains au camping.
Nous sommes accueillis par Roberta, qui est responsable d'un centre de la commune pour les personnes qui sont dans le besoin. Nous dormons sur des matelas (mhmmm).
Mardi 18 octobre : PAESTUM
Belle ville côtière qui a comme trésor trois temples grecques (avant la période romaine). Nous trouvons un camping face à la plage... et nous décidons de "l'offrir aux enfants ". Les enfants dégustent cette merveilleuse après-midi : jeux de plage, châteaux, nage,...
Nous décidons d'y rester un jour de plus et de visiter le site demain.
Mercredi 19 octobre : PAESTUM (suite)
Visite de ces trois temples et des ruines : une merveille.
L'après-midi, tome 2 des "Sixenselle à la plage".
Nous prenons les enfants un à un pour faire les devoirs.
Demain jeudi, nous repartons vers le sud en direction de Vélia, un autre site archéologique.
Toujours la présence du soleil, sous 18 à 20° et plus protégés du vent ! Nous sommes bénis des dieux.
EXTRAORDINAIRE !
Nous nous attendions à croiser un romain de 2000 ans à chaque coin de rue...
Ces ruines sont un cadeau du volcan !
Après notre retour, une vraie "drache" nous rappelle combien jusqu'àprésent, nous sommes épargnés par la pluie. Nous en profitons pour faire école.
Samedi 15 octore : NAPLES
Nous y achetons trois matelas ! OUF sauvés !
Nous avions un rendez-vous prévu avec un homme politique qui nous a parlé de sa belle ville (Wikipédia nous dit que son vaste patrimoine artistique et architectural est défendu par l'UNESCO qui, en 1995, a inclus le centre historique de Naples, comme le plus vaste de l'Europe.). Belle ville dit-il, mais... avec une mauvaise réputation. Grande souffrance économique, présence de la Mafia (no comment), et risque d'éruption volcanique du Vésuve.
Une rencontre sympa avec un artisan qui travaille les coraux et les coquillages.
Une vue splendide du haut d'une colline. Un soleil couchant. Une pizza...Nous sommes sous le charme.
Dimanche 16 octobre : LE VESUVE
Pas à vélo, on vous prévient de suite.... mais.... écoutez ceci !
Un circuit touristique nous propose d'y grimper pour 10 euros par personne. 60 euros pour 6, trop cher !
Nous commençons par prendre le train qui nous mènera jusqu'au pied du volcan. Ensuite, un bus nous dépose au milieu du trajet. Nous découvrons un chouette musée, très pédagogique, tellement bien que nos enfants, envahis par Pompéi, réalisent et... fabulent (un peu trop ;-) sur les risques d'éruption ! De l'inquiétude dans l'air !! Ceci dit, il y a de quoi. Nous apprenons que c'est un des sites les plus surveillés au monde.
Il nous reste 6 kms avant le sommet. Les grimper à pied ??? (ok, c'est sans nos vélos, mais quand même, pas trop acceptable pour nos enfants) ;-) La solution : faire du stop. Cela nous réussit (à six à l'arrière) !
Là-haut, le paysage nous comble. Beaucoup de vent, des roches de couleur, ... Les cache-nez fabriqués par la maman d'Emmanuel sont parfaits ! Nous faisons le tour du cratère. Magique !
Pour redescendre, nous relançons la piste du stop ! Après 2 kms, une famille d'américains nous emmène jusqu'au... camping ! Et de très belles rencontres.
Lundi 17 octobre : En route !
Au camping, nous nous sommes liés avec Ismaël, un étudiant urugayen très sympa. Il fera un bout de trajet avec nous le matin avant d'aller rejoindre ses copains au camping.
Nous sommes accueillis par Roberta, qui est responsable d'un centre de la commune pour les personnes qui sont dans le besoin. Nous dormons sur des matelas (mhmmm).
Mardi 18 octobre : PAESTUM
Belle ville côtière qui a comme trésor trois temples grecques (avant la période romaine). Nous trouvons un camping face à la plage... et nous décidons de "l'offrir aux enfants ". Les enfants dégustent cette merveilleuse après-midi : jeux de plage, châteaux, nage,...
Nous décidons d'y rester un jour de plus et de visiter le site demain.
Mercredi 19 octobre : PAESTUM (suite)
Visite de ces trois temples et des ruines : une merveille.
L'après-midi, tome 2 des "Sixenselle à la plage".
Nous prenons les enfants un à un pour faire les devoirs.
Demain jeudi, nous repartons vers le sud en direction de Vélia, un autre site archéologique.
Toujours la présence du soleil, sous 18 à 20° et plus protégés du vent ! Nous sommes bénis des dieux.
lundi 17 octobre 2011
Mercredi 12 et jeudi 13 octobre
Mercredi 12 octobre
Départ, comme toujours, en compagnie du soleil :o) Nous sommes vernis.
Nous traversons la zone balnéaire, jolie mais plus artificielle. C'est désert...
Ensuite, nous roulons dans une région maraîchère qui, à notre grand étonnement, est un peu moins écolo que ce que nous aurions pu imaginer.... On sent l'odeur des plastiques brûlés !!
La troisième région de la journée sera encore bien différente. Ce seront des buffles qui nous tiendront compagnie. Nous sommes dans la région de Mozzarella et nous nous arrêtons à Cancello e Arnone, une ville très ensoleillée.
Seul coin d'ombre pour nous : nous n'en trouvons pas ! Enfin, un peu de fraîcheur nous attend auprès de l'église et de la fontaine. ... ainsi que des toilettes (ouf ). Nous dormirons près du fleuve, sous les conseils d'une petite dame. Mais un chantier, sa poussière et ses ouvriers nuisent à notre quiétude, et ce jusqu'à 20H00. ./...
Jeudi 13 octobre
./... Le lendemain, le responsable viendra nous saluer... Un bel italien "parfait" : 2 paires de lunettes de soleil (une sur le nez, une sur la tête), les beaux pectoraux poilus, les gourmettes et les chaînes, la chemise à moitié ouverte... et pour couronner le tout, sa lolita nous dépasse en klaxonant !
En route pour Naples. Cette ville n'a pas bonne réputation pour la sécurité des cyclistes. Nous décidons d'y aller en train. La gare est à 7 kms.
Apolline fait un vol plané magistral. Très impressionant mais pas trop "râpée" ;-) OUF.
Au centre de Naples, nous prendrons un train jusqu'à Pompéi, avec le souhait de rayonner au départ de cette ville.... vers Naples, vers le Vésuve....
Le temps est un peu changeant... plus variable.
Départ, comme toujours, en compagnie du soleil :o) Nous sommes vernis.
Nous traversons la zone balnéaire, jolie mais plus artificielle. C'est désert...
Ensuite, nous roulons dans une région maraîchère qui, à notre grand étonnement, est un peu moins écolo que ce que nous aurions pu imaginer.... On sent l'odeur des plastiques brûlés !!
La troisième région de la journée sera encore bien différente. Ce seront des buffles qui nous tiendront compagnie. Nous sommes dans la région de Mozzarella et nous nous arrêtons à Cancello e Arnone, une ville très ensoleillée.
Seul coin d'ombre pour nous : nous n'en trouvons pas ! Enfin, un peu de fraîcheur nous attend auprès de l'église et de la fontaine. ... ainsi que des toilettes (ouf ). Nous dormirons près du fleuve, sous les conseils d'une petite dame. Mais un chantier, sa poussière et ses ouvriers nuisent à notre quiétude, et ce jusqu'à 20H00. ./...
Jeudi 13 octobre
./... Le lendemain, le responsable viendra nous saluer... Un bel italien "parfait" : 2 paires de lunettes de soleil (une sur le nez, une sur la tête), les beaux pectoraux poilus, les gourmettes et les chaînes, la chemise à moitié ouverte... et pour couronner le tout, sa lolita nous dépasse en klaxonant !
En route pour Naples. Cette ville n'a pas bonne réputation pour la sécurité des cyclistes. Nous décidons d'y aller en train. La gare est à 7 kms.
Apolline fait un vol plané magistral. Très impressionant mais pas trop "râpée" ;-) OUF.
Au centre de Naples, nous prendrons un train jusqu'à Pompéi, avec le souhait de rayonner au départ de cette ville.... vers Naples, vers le Vésuve....
Le temps est un peu changeant... plus variable.
dimanche 16 octobre 2011
Lundi 10 et mardi 11 octobre
Journée super ! On traverse des plantations, des plaines, une terre noire fertile... Nous longeons des canaux, des champs d'irrigation,...
C'est un prêtre irakien et sa maman qui nous accueilleront dans la cure pour la nuit. Partage du souper autour du traditionnel spaghetti.
Pas facile d'être prêtre dans cette station balnéaire où le nombre de paroissiens varie entre 5.000 personnes en été et 800 en hiver.
Une rencontre joyeuse. Ce prêtre est venu étudier le droit canonique oriental à Rome. Il a 43 ans. Nous communiquons en français, italien, anglais...Il nous parle de l'Irak et de la persécution des chrétiens après la guerre. Il vient de Ninive, la ville que Jonas devait conquérir. De très belles discussions.
Mardi 11 octobre
Au petit-déjeuner, notre ami prêtre et sa maman sont là. Ils réciteront le Bénédicité en araméen, la langue du Christ. Moment magique.
Nous arrivons le soir à Formia. 130 kms de Rome. 100 kms de Naples. 1500 m d'altitude. La montagne se jette dans la mer. Plus de camping ouvert.
Anne va sonner à une Maison de Soeurs Salésiennes. De très vieilles soeurs nous ouvrent la porte : cornettes, voiles... Elles nous renseignent un oratoire salésien. C'est un complexe spirituel et sportif ! Deux terrains de foot, une salle de musique (batterie, guitares, synthé...) Nous pourrons dormir dans la salle du cathéchisme, avoir quatre douches à notre disposition et huit toilettes !!! Le grand luxe !
C'est un prêtre irakien et sa maman qui nous accueilleront dans la cure pour la nuit. Partage du souper autour du traditionnel spaghetti.
Pas facile d'être prêtre dans cette station balnéaire où le nombre de paroissiens varie entre 5.000 personnes en été et 800 en hiver.
Une rencontre joyeuse. Ce prêtre est venu étudier le droit canonique oriental à Rome. Il a 43 ans. Nous communiquons en français, italien, anglais...Il nous parle de l'Irak et de la persécution des chrétiens après la guerre. Il vient de Ninive, la ville que Jonas devait conquérir. De très belles discussions.
Mardi 11 octobre
Au petit-déjeuner, notre ami prêtre et sa maman sont là. Ils réciteront le Bénédicité en araméen, la langue du Christ. Moment magique.
Nous arrivons le soir à Formia. 130 kms de Rome. 100 kms de Naples. 1500 m d'altitude. La montagne se jette dans la mer. Plus de camping ouvert.
Anne va sonner à une Maison de Soeurs Salésiennes. De très vieilles soeurs nous ouvrent la porte : cornettes, voiles... Elles nous renseignent un oratoire salésien. C'est un complexe spirituel et sportif ! Deux terrains de foot, une salle de musique (batterie, guitares, synthé...) Nous pourrons dormir dans la salle du cathéchisme, avoir quatre douches à notre disposition et huit toilettes !!! Le grand luxe !
jeudi 13 octobre 2011
COURRIER DES ENFANTS.
Le mardi 11 octobre.
De GUILLAUME
Salut à tous !
Je vais bien. Je suis chaque jour encore plus content de faire l'adventure que nous menons ! Je m'émerveille tous les jours devant les magnifiques paysages qui s'offrent à nous. Aujourd'hui, nous avons roulé en partie à flan de montagnes, quelques mètres au-dessus de la mer... superbe...
Et de votre côté, comment se porte la Belgique ? Et vous ? J'attends de vos nouvelles... Guillaume
De MARIE
Coucou tout le monde !
Je vais super bien.
Et vous ? Vous me manquez très très fort.
Pour l'instant, je suis dans un centre sportif au bord de la mer Méditerranée et de l'autre côté, il y a de belles montagnes.
Nous avons déjà fait plein de belles rencontres. Dommage qu'elles se terminent si vite.
Les gens sont très sympas avec nous. Les accueils que j'aimais le plus, c'était chez les Salésiens, car nous avons fait la connaissance d'un jeune étudiant belge, très sympa, et de toute la Communauté. Avec Sunny, un autre salésien, nous jouions au kicker. Même si on ne se comprenait pas, nous avions des fous-rires. J'aimais aussi la Communauté de l'éco-village. La journée, j'aidais Hannah à faire la cuisine aves Apolline. Nous aidions à faire plein de choses mais parfois nous jouions dans la cour de l'école.
Tout plein de rencontres que je n'oublierai jamais.
Bon, je dois aller manger mes pâtes (nous sommes en Italie!).
Je vous dirai le reste au prochain épisode.
Gros bisous à tout le monde.
Marie
De APOLLINE
Bonjour tout le monde !
Comment allez-vous? Moi, très bien.
Hier, nous avons eu une journée de plat et ça faisait tellement longtemps que ça m'a fait beaucoup de bien. Nous avons déjà fait beaucoup de rencontres et beaucoup d'aventures.
VOUS ME MANQUEZ FORT !
Gros bisous
Apolline
Et JEROME vous dit :
"J'adore quand on dépasse les files de voitures dans les embouteillages !"
A vous, chers lecteurs,
Si le coeur vous en dit, un petit message sera cadeau pour nos "six-en-selle" !
Nous savons de source sûre que vos messages, vos mails, vos commentaires leur font énormément plaisir ! Cela leur permet d'être en lien et c'est important pour eux. Ils n'ont pas matériellement le temps de répondre.... Mais ils dégustent vos messages.
Alors, allez-y !
La rédaction (de Bruxelles ;-)
De GUILLAUME
Salut à tous !
Je vais bien. Je suis chaque jour encore plus content de faire l'adventure que nous menons ! Je m'émerveille tous les jours devant les magnifiques paysages qui s'offrent à nous. Aujourd'hui, nous avons roulé en partie à flan de montagnes, quelques mètres au-dessus de la mer... superbe...
Et de votre côté, comment se porte la Belgique ? Et vous ? J'attends de vos nouvelles... Guillaume
De MARIE
Coucou tout le monde !
Je vais super bien.
Et vous ? Vous me manquez très très fort.
Pour l'instant, je suis dans un centre sportif au bord de la mer Méditerranée et de l'autre côté, il y a de belles montagnes.
Nous avons déjà fait plein de belles rencontres. Dommage qu'elles se terminent si vite.
Les gens sont très sympas avec nous. Les accueils que j'aimais le plus, c'était chez les Salésiens, car nous avons fait la connaissance d'un jeune étudiant belge, très sympa, et de toute la Communauté. Avec Sunny, un autre salésien, nous jouions au kicker. Même si on ne se comprenait pas, nous avions des fous-rires. J'aimais aussi la Communauté de l'éco-village. La journée, j'aidais Hannah à faire la cuisine aves Apolline. Nous aidions à faire plein de choses mais parfois nous jouions dans la cour de l'école.
Tout plein de rencontres que je n'oublierai jamais.
Bon, je dois aller manger mes pâtes (nous sommes en Italie!).
Je vous dirai le reste au prochain épisode.
Gros bisous à tout le monde.
Marie
De APOLLINE
Bonjour tout le monde !
Comment allez-vous? Moi, très bien.
Hier, nous avons eu une journée de plat et ça faisait tellement longtemps que ça m'a fait beaucoup de bien. Nous avons déjà fait beaucoup de rencontres et beaucoup d'aventures.
VOUS ME MANQUEZ FORT !
Gros bisous
Apolline
Et JEROME vous dit :
"J'adore quand on dépasse les files de voitures dans les embouteillages !"
A vous, chers lecteurs,
Si le coeur vous en dit, un petit message sera cadeau pour nos "six-en-selle" !
Nous savons de source sûre que vos messages, vos mails, vos commentaires leur font énormément plaisir ! Cela leur permet d'être en lien et c'est important pour eux. Ils n'ont pas matériellement le temps de répondre.... Mais ils dégustent vos messages.
Alors, allez-y !
La rédaction (de Bruxelles ;-)
mardi 11 octobre 2011
Arrivederci Roma !
Samedi 8 octobre.
Nous quittons Roma et nos Salésiens. Nous sommes samedi et nous pouvons prendre nos vélos dans le métro. Direction : Via Appia Antica. Nous roulons sur une vieille route, dont nous percevons toute l'histoire. De ci, de là, une ruine, un vieux mur, une colonne… Nous nous retrouvons dans le passé. Nos roues caressent les traces laissées jadis par les chars romains…
Sur la Via Appia , nous nous arrêtons pour visiter les Catacombes de Saint-Sébastien. Les enfants sont très impressionnés, d’une part par la grandeur du site, d’autre part par l’aspect minuscule des tombeaux.
Nous poursuivons la Via Appia jusqu’où elle nous permettra d’aller avec nos vélos…. et lorsque les ronces nous en empêcheront !
Nous arrivons vers 14h à Ciampino, et nous allons à la Communauté de l’Arche, de Jean Vanier. Hannah, une jeune assistante originaire de Bratislava, nous accueille avec générosité. C’est l’heure de la sieste, et les personnes de la Communauté se reposent. Nous visitons le foyer et les ateliers. Hannah nous a pris en sympathie. Nous espérons pouvoir planter la tente. Nous avons réalisé que la très grande majorité des campings sont fermés depuis le 30 septembre. Lorsque la responsable de Communauté arrive vers 17h, elle ne souhaite pas que nous restions. Elle nous avait prévenu dans un mail, que nous n’avons pas pu lire….Les raisons invoquées : la sécurité, l’hygiène, une fête ce soir-là ! … Soit. Nous n’insistons pas. Mais le temps est compté. Il se fait déjà tard. Un autre couvent refuse également de nous héberger. A la fin, nous nous retrouvons dans une auberge de jeunesse. Ce qui s’avère être une bonne solution ! Il fait noir, ce qui n’est pas simple pour monter les tentes. Et dormir dans de vrais lits est toujours un plaisir ! Un dortoir pour six à nous six ! C(h)ouette !
Dimanche 9 octobre.
Cap sur la Méditerranée !
Il fait « caillant » ! Nous enfilons nos pulls . Nous traversons une région un peu bizarre. Nous sommes dimanche. Peu ou pas de monde. Nous voyons des usines désaffectées, de vieux bâtiments. Régulièrement, nous croisons une femme, seule … qui attend…
A la première, on se demande ce qu’elle attend.. Est-elle de garde ?
A la deuxième, on trouve cela bizarre.
A la troisième, on comprend !
Comme dirait Guillaume, « c’est la Rue d’Aerschot ! »
Ce qui nous vaut quelques explications auprès de Marie et Apolline !
Nous sillonnons ensuite la région de Latina, qui est le pays du Kiwi, et aussi des olives. Des cueilleurs invitent Emmanuel et Guillaume à aller travailler avec eux !
A 14h, plus personne ne pointe le bout de son nez. Nous avons du mal à trouver un lieu pour se poser. Toutes les maisons sont barricadées avec des portes automatiques, des grilles. Le premier contact ne peut s’établir que par le parlophone ! Si les personnes ne sont pas dans leur jardin, autant vous dire que c’est en vain ! Entrer en contact est très difficile.
Nous trouvons finalement une dame dans son jardin, qui accepte que nous montions la tente dans le verger sous les oliviers. Nous découvrons une famille italienne traditionnelle : elle vit au rez-de-chaussée avec son fils célibataire ; son autre fils vit avec sa femme et ses enfants à l’étage. Nous faisons connaissance. Petite anecdote : lorsque l’on ne se comprend pas, notre gentille italienne répète un peu plus fort… et à chaque fois, elle hausse le ton… Après quelques fois, elle rit comprenant où est le problème !
La nuit est très froide.
Le matin, nous apprécions le thé et le café offerts pour le petit-déjeuner !
Lundi 10 octobre
Une route pleine de charme nous conduit jusqu’à la mer.
Plat, tout droit, beaucoup de chemins sympas, des champs, des bergers, …
Une journée très agréable !
dimanche 9 octobre 2011
VOICI LES PHOTOS !
A regarder sans modération ! Cliquez sur ce lien : https://picasaweb.google.com/114954052250603124916/Italie#
Pour agrandir une photo, cliquez sur la photo, puis sur l'icône "loupe" au-dessus de la photo, puis faites varier le curseur entre le "+" et le "-"
Bon amusement !
Bon amusement !
samedi 8 octobre 2011
Rome !
Premières découvertes: les chaînes de Saint Pierre et Moïse, sculpté par Michelangelo, avec deux cornes.
Ensuite, les ruines du mont Palatin qui nous donnent une idée de ce qu’a été Rome 2000 ans plus tôt, avec tous les temples, le sénat, les arches, les péristyles, le stade, ... Des pierres et des briques (les Romains avaient déjà une brique dans le ventre, c’est certain), des briques et des pierres. Aujourd’hui encore, ce lieu est un vaste chantier de fouilles.
Le Colisée, même fort abîmé, reste très impressionnant et chargé... négativement.
Nous allons également remonter le temps sous la Basilique Saint-Clément , découvrant tour à tour une église du IVème siècle et un temple de Mithra plus ancien encore. Il est magique de descendre sous terre.
C’est le réseau de transport en commun qui nous amène depuis notre jardin salésien au centre et vice versa. Nous apprécions les nouvelles rames de métro car les anciennes sont tellement bruyantes et secouantes qu’on a peur qu’elles se disloquent à chaque tour de roue.
Grâce à Xavier, jeune Salésien belge qui fait actuellement la théologie à Rome, nous bénéficions d’un accueil 5 étoiles dans ce collège technique qui accueille également 43 autres jeunes salésiens. Ils suivent tous la théologie à l’université de Rome, ils proviennent de 25 pays, de 4 continents. Ils font plaisir à voir.
Nous profitons du jardin (on pourrait parler de parc) de la communauté, des zanzaras (moustiques locaux), de l’arrosage automatique des pelouses (oups, ce n’était pas prévu, cette douche soudaine du matin sur nos tentes et Anne qui venait de pointer le bout de son nez ! ça réveille !), de la toilette et de la douche des ouvriers, d’une terrasse couverte, du café du matin pour Emmanuel et de la gentillesse des salésiens qui nous gâtent. Ils nous accueillent le soir à leur table et nous mangeons à la table du directeur, le père Ricardo. Nous parlons français, italien et anglais. Nous profitons également de leurs 2 ordinateurs (2 matinées) et cela fait vraiment plaisir de vous lire et de pouvoir avancer sur le blog.
Xavier est parti ce jeudi pour la Belgique. Il fera ses voeux perpétuels (pauvreté, chasteté et obéissance) ce samedi 8 octobre à 10h à Liège. Nous avons passé un très bon moment avec lui et nos 3 grands, qui nous a permis de mieux le connaître, de lui poser des questions sur sa vocation, de mieux comprendre le sens des voeux. Xavier est impressionnant de cohérence. Cette rencontre est un vrai cadeau. Xavier a rejoint notre « panthéon » des hommes et femmes d’Eglise que nous apprécions particulièrement et où il n’est pas le seul salésien !
Notre deuxième jour de visite commence par la rencontre de 3 contacts professionnels d’Anne. Accueil chaleureux. Ils nous enmènent manger une délicieuse pizza (Papa, sur le menu il est marqué PIZZE, c’est la même chose que des pizzas ?), ce qui, vous vous en doutez, a enchanté les enfants et nous a offert un beau moment d’échanges.
Pour vous dire combien ils ont craqué devant nos bambini : lors de la visite de leurs bureaux, Jérôme tire la tête parce que c’est Apolline qui a été plus rapide pour appuyer sur le bouton de l’ascenseur. Le directeur, qui nous accompagne promet à Jérôme qu’il appuyera pour redescendre. Mais une personne déjà présente dans l’ascenceur sera plus rapide. Re-crise. Aussi le directeur propose de remonter avec lui et de descendre étage par étage pour lui permettre d’appuyer sur les boutons. Je vous laisse imaginer le sourire de Jérôme quelques minutes et étages plus tard !!
Pour vous dire combien ils ont craqué devant nos bambini : lors de la visite de leurs bureaux, Jérôme tire la tête parce que c’est Apolline qui a été plus rapide pour appuyer sur le bouton de l’ascenseur. Le directeur, qui nous accompagne promet à Jérôme qu’il appuyera pour redescendre. Mais une personne déjà présente dans l’ascenceur sera plus rapide. Re-crise. Aussi le directeur propose de remonter avec lui et de descendre étage par étage pour lui permettre d’appuyer sur les boutons. Je vous laisse imaginer le sourire de Jérôme quelques minutes et étages plus tard !!
Ensuite, nous déambulons dans le parc de la Villa Borghese , la piazza del Popolo, la Fontaine de Trevi et ses tritons, le Panthéon et ses courants d’air, la piazza Navona et ses artistes,...
Notre troisième jour à Rome est consacré à la visite de la petite résidence de Benoit XVI, la Basilique Saint-Pierre. Les gardes Suisses sont toujours fidèles au poste. Sur la place, les 140 Saints qui vous toisent de haut sont difficiles à reconnaître. Saint Jérôme et son lion cohabitent avec Jean XXIII dans la Basilique à quelques mètres de l’autel sous son « léger » baldaquin de bronze. C’est évidemment un lieu très impressionnant mais... que d’or, que de marbres, que de bruit,...
Ce samedi 8 octobre, nous reprenons la route vers Naples.
En route vers Rome
Samedi 1er octobre : vers Rome !
Nous repartons donc avec un pincement au coeur. Notre route traverse les champs d’oliviers et nous mène à Vetrella où on nous renseigne le monastère des bénédictines (tout en haut bien sûr), où les soeurs vont nous accueillir et préfèrent nous mettre à l’abri dans une salle de conférence plutôt que sous nos tentes. Elles craquent devant Jérôme et son petit vélo. Nous assistons à la messe de 18h en communion avec celle de la Ste Famille.
Nous serons nourris comme des rois, à table avec Don Marco, un curé de Rome en retraite ici quelques temps, qui offrira une glace aux enfants !
Dimanche 2 octobre
En ce dimanche, les routes ne sont pas calmes du tout et le paysage change. Nous traversons des vallées très encaissées, beaucoup plus boisées. Les routes sont en très mauvais état, ce qui nous oblige à rouler très lentement.
A Bacciano, encore une ville au bord d’un lac, tous les campings sont déjà fermés. Nous nous installons donc sur une aire Camper payante. Demain, nous serons à Rome. Comment trouver nos salésiens ? Heureusement, un coup de fil à Massimiliano nous aiguille sur les rails et nous permet d’arriver à 4 km de notre destination.
Lundi 3 octobre 2011 : arrivée à Rome
C’est en train que nous entrons dans Rome. Nous sommes tellement agités par les embarquements/débarquements que... nous descendons une gare trop tôt ! Heureusement, cela n'aura pas de conséquence sur la suite du voyage. Lors du deuxième embarquement, l'agitation fait que le guidon du vélo rentre dans le ventre d'une dame qui me regardait sagement manoeuvrer. Euh, scuzzi...
Quand nous sortons de la gare, nous sommes au 360 de la via Tiburtina et nous devons aller au 994. Cela fait quand-même quelques kilomètres. Comme nous n'avons pas pu prévenir Xavier de notre arrivée, nous espérons ne pas trouver porte clause.
A notre arrivée, les salésiens sortent de table, Xavier est parmi eux et prend le temps de nous accueillir, de nous installer dans le jardin, et de tout régler pour que, dans ce grand collège, nous soyons chez nous.
C'est une chance incroyable d'être à quelques kilomètres du centre de Rome, au milieu de la nature !
Quand nous sortons de la gare, nous sommes au 360 de la via Tiburtina et nous devons aller au 994. Cela fait quand-même quelques kilomètres. Comme nous n'avons pas pu prévenir Xavier de notre arrivée, nous espérons ne pas trouver porte clause.
A notre arrivée, les salésiens sortent de table, Xavier est parmi eux et prend le temps de nous accueillir, de nous installer dans le jardin, et de tout régler pour que, dans ce grand collège, nous soyons chez nous.
C'est une chance incroyable d'être à quelques kilomètres du centre de Rome, au milieu de la nature !
Du 24 au 30 septembre : un peu de repos au lac de Bolsène
Samedi 24 septembre : Bon anniversaire Marie
Nous commencons cette journée festive par des bons anniversaires dans toutes les langues, un petit déjeuner décoré de « Marie » en pinces à linges et même une bougie. Marie promènera derrière elle toute la journée un ballon « bon anniversaire » offert par Apolline.
Nous traversons des paysages nus, secs, déboisés, qui nous inquiètent. Parfois un cyprès, une ferme. Comment la terre peut-elle rester accrochée en cas de fortes pluies ? Au milieu de tout cela, un terrain de golf, vert bien sûr !
A Monteroni d’Arbia, où nous pensions trouver une coin pour dormir, pas moyen. Une policière nous prend pourtant sous son aile et après de nombreux coups de fil, nous obtient le jardin d’une maison d’accueil pour pèlerins à 10km de là, sur la nationale. Très inquiète pour nous (plus pour les enfants que pour les parents), elle nous « escorta » !
Cela fait déjà plusieurs semaines que nous croisons et recroisons la « Via Francigena », route des pèlerins, itinéraire suivi en partie par le ciclopista del Sole. Nous rencontrons quelques pèlerins très sympas, de tous âges, de tous pays !
C’est la première fois que nous voyons un panneau « Roma ». Nous ne sommes plus qu’à 215km de Rome !
Dimanche 25 septembre : le 43ème parallèle
En ce dimanche, la nationale est plutôt calme. Nous avons décidé de fêter Marie au resto que nous trouverons sur le 43ème parallèle et dont le proprio accepte que nous plantions les tentes à l’arrière. Mais le tonnerre gronde au loin. Nous nous dépèchons de monter les tentes sous les premières gouttes de pluie, nous faisons l’école sur la terrasse couverte du resto et après l’orage, nous visitons le « village » lorsqu’un chien se met à sauter sur les enfants, leur courir après, semant la panique. Repli vers les habitations où une dame vient à notre secours, attrape le chien et le livrera sans doute à la police (il est sans collier et personne ne le connaît).
La précipation de notre installation nous vaudra une mauvaise nuit, Guillaume ayant jeté notre sac de matelas sur une belle branche d’épineux. 10 jours plus tard nous n’avons toujours pas trouvé tous les trous !
Lundi 26 septembre
Nous avons décidé de continuer sur la nationale qui est assez calme, beaucoup plus plate et plus droite ! Notre prochain objectif : le lac de Bolsène où un studio nous attend ! Hmmm... Nous empruntons pour la première fois un tunnel (885 m de long) dans lequel nous ne croiserons qu'une voiture, ouf !
Nous pensions dormir dans le joli village d’Acquapendente, mais finalement, on nous oriente vers un camping au bord du lac de Bolsène, 8 km plus loin, et ce n’est pas plus mal : les enfants sont tout heureux de nager dans ce beau lac.
Mardi 27 septembre : SOS GSM
Au moment de quitter le camping, vent de panique, plus de GSM. Fouille des poches, sacoches, sacs, du camping (tous les campeurs s’y mettent) pour finalement déplier la tente et l’y retrouver. Ouf !
Nous longeons le lac jusqu’à Capodimonte en passant par une belle côte à 20% que seul Guillaume arrivera à gravir !
Mercredi 28 – Vendredi 30 septembre 2011 : Pause à Capodimonte
Trois jours “cool” dans un village superbe perché au dessus du lac de Bolsène.
Anne et Luca nous prêtent leur appartement ! Dormir dans un lit, prendre un vrai repas à table, porter des vêtements propres, ... des petits plaisirs simples dont nous profitons pleinement, le tout dans un cadre superbe, sous un ciel bleu au milieu de villageois souriants et accueillants.
C’est aussi après un mois, le temps de l’entretien / réparation des vélos, grandes lessives, raccomodage, réparation des matelas, ... et bien sûr quelques ploufs dans le lac pour les enfants. Les gens du coin les prennent pour des hollandais à se baigner fin septembre !
Avec l’aide de l’adorable Napoleone qui tient (à 85 ans) l’atelier vélo du village, tous les vélos sont finalement parés pour le depart (sauf le vélo d’Anne que l’on retrouvera crevé le matin de notre départ).
Après de nombreux tests et réparations, le matelas d’Emmanuel est toujours crevé.
Difficile de quitter ce coin de paradis. Rester encore un jour ou deux, partir ? Chacun a des envies et besoins différents, ce qui ne rend pas les journées sereines comme on le souhaiterait. Nous reviendrons !
Cette pause est l’occasion de rencontrer Catherine et Georg, convertis à l’agriculture bio à petite échelle. Leur objectif : être auto-suffisants, créer des liens entre les gens, cultiver ensemble, conscientiser, GAS (groupement d'achat solidaire, note du traducteur), ...
Nous flânons dans leur potager en bute/paille, dégustons tomates, figues, kakis, échangeons sur nos « rêves » et la 3ème guerre mondiale.
Ces moments de rencontre et d’échanges nous font du bien, font évoluer nos réflexions.
vendredi 7 octobre 2011
Du lundi 19 au vendredi 23 septembre : Pise & Love
Lundi 19 septembre 2011 : Pise & Love
Il pleut une bonne partie de la nuit: Dans ces conditions, le dancing est resté muet: Le déménagement de la veille était un coup dans l’eau!
Nous commençons par les leçons : Nous avons passé une partie de la dernière soirée à réorganiser notre enseignement. Nous n’étions pas contents de la façon dont cela se passait. On vous dira...
Départ pour le Palazzo Vecchio où nous avons réservé une visite familiale ludique en français. Nous serons les seuls, guidés par une jeune italienne très sympa qui nous fait découvrir le palais, Côme Ier et surtout ses passages secrets, la mode de l’époque XVème (que nous pouvons même essayer). Les enfants apprécient ce genre de visite !
Départ pour Pise en train : C’est Marie qui prend la carte et nous guide penchée vers la tour (ou l’inverse) : Mais qu’elle est belle. Petite, dira Jérôme, déçu ! Nous avons tous un petit penchant pour elle (ok, c’était facile, je n’ai pas pu m’en empêcher). Et nous allons même y monter !
Connaissez-vous les scientifiques raisons de son inclinaison ? Alors, pour votre culture, lisez ce qui suit : un jour, un petit garcon en visite à Pise, passa près de ce splendide Campanile de marbre, fut pris d’une envie subite et ... s’exécuta sur la tour. Honteux et confus par la catastrophe qui en découla, il s’exila à Bruxelles notre Mannenken-Pise. Et c’est pas des carabistouilles, hein !
Et au sommet ? Une belle vue !
Et au sommet ? Une belle vue !
Nous apprécions particulièrememt cette ville universitaire, belle et ... aux multiples tours schijve (ce n’est pas une blague).
Mardi 20 septembre 2011 : Bye bye Florence !
Nous quittons Florence pour nous enfoncer dans la Toscane campagnarde, faite d’oliviers, de fermes éparpillées, de montées et de montées (les descentes vont tellement vite que cela ne vaut pas la peine d’en parler, sauf du record de vitesse de Guillaume établi mais non homologué à 59km/h).
Pique-nique à Montespertoli, face à l’église dédiée à St André (un clin d’oeil de Bon-Papa qui fait du bien à Emmanuel).
Après quelques montées et descentes à 20% (c’est aussi imbuvable que du vin à 20°), nous arrivons au moment de trouver un lieu pour planter nos tentes dans un hameau (3 bâtiments). Une seule personne présente, qui nous propose son jardin de l’autre côté de la route. Nous devons juste aller chercher l’eau au cimetière à 300 m. La vue est superbe. Nous faisons connaissance avec Alexandra, la maman, Bianca, 7 ans et Irene 5 ans. Nous aurons des pâtes, un morceau du gâteau d’anniversaire et un plateau petit-déjeuner ! Quel service, quel accueil !
Nuit en pente (c’est la Toscane quoi) qui nous oblige à de fréquentes escalades pour revenir à niveau.
Mercredi 21 septembre : San Gimignano avec courage...
Départ pour la ville médiévale de San Gimignano par des mauvais chemins. Apolline chute dans les graviers et s’en sort avec quelques égratignures. Nous remplissons nos fontes au marché de Certaldo. Ensuite, longue montée en plein soleil vers SG. Jérôme n’en peut plus, il râle et en a marre, s’arrête pour un rien. Quelques larmes coulent sur les joues mêlées à la sueur. C’est dur : pour les derniers kilomètres, Jérôme s’accroche à Emmanuel. Ces quelques km en tandem lui font tellement de bien qu’il terminera la journée en tête !
Nous traversons cette petite ville effectivement très belle aux multiples tours (droites).
Le camping du soir ombragé et sympa fait du bien. Leçon sur une terrasse avec vue imprenable sur la Toscane. Il y a internet, nous avons droit à 1h pour découvrir notre blog (Que ferions-nous sans Anne Petit ?) et répondre à quelques mails.
Jeudi 22 septembre 2011 : Pignano, Tipie 5 étoiles
Nous contournons la montagne de San G. Emmanuel tire le peloton, Anne « ramasse ». Journée en montée, nous passons de 280 à plus de 500m par monts et par vaux. Beaucoup de circulation dont des camions. Pique-nique au sommet, à l’ombre de beaux pins. Leçon de néerlandais pour Guillaume et Marie, qui termine par une petite saynète.
Arrivée à Pignano. Nous ne savons pas à quoi nous attendre. Cette adresse (une autre communauté du GEN) nous a été donnée par une dame de la commuauté Elfi. La surprise est totale. Le lieu est magnifiquement rénové. C’est même luxueux, avec piscine, belle déco, bâtiments rénovés parfaitement, ...
Par contre, nous tombons mal (vendanges). Nous pouvons quand-même rester une nuit (ouf) et Benjamin nous propose de dormir dans le tipi dressé dans une clairière de la forêt. C’est la fête pour les enfants. Re-fête quand Benjamin nous permet de profiter de la superbe piscine. Au souper, nous discutons beaucoup avec Vito qui nous explique le projet. C’est l’investissement d’un américain qui développe avec les membres de cette communauté (d’employés), une ferme bio, un accueil 5 étoiles, un enseignement à pédagogie Montesori, ...
Vendredi 23 : Ancaiano, Si
Déjeuner animé avec Vito et d’autres membres de la communauté. Nous posons beaucoup de questions.
Après un départ difficile, la route devient vite très agréable, avec de belles descentes, peu de circulation dans une nature à couper le souffle (ce qui n’aide pas en montée). Cela roule tellement bien qu’Emmanuel prend un mauvais chemin : 12 km de détour, cela fait mal.
Nous avions une adresse à Sovicille, mais elle s’avère impossible. Nous revenons sur nos pas à Ancaiano pour demander l’hospitalité à la communauté de Bagnaia (GEN aussi) qui arrête d’accueillir pendant les vendanges. Finalememt, notre chance, c’est de ne pas avoir téléphoné (nous n’avions pas le numéro) car ils nous permettront de passer la nuit dans leur salle polyvalente. Ouf, avec les 56 km au compteur, nous n’étions plus prêts à bouger. Déception tout de même, nous ne pourrons pas passer un moment avec la communauté.
Dimanche 18 septembre : Ca déménage
Une nuit à côté d'un dancing en plein air, allez savoir pourquoi, cela repose moins. Aussi, nous fonçons à l'accueil pour demander un autre emplacement et si possible à l'opposé. Ensuite, c'est le balai étrange de 2 tentes volantes qui va intriguer tout un camping aux premières heures. Nous partons ensuite à la découverte de Florence qui nous accueille au son des tambours et trompettes, aux gracieux entre-chats des majorettes! Nous n'en demandions pas tant. En fait, c'est le grand rassemblement des fanfares d'Italie. Et des fanfares, il y en a! Impossible de traverser la piazza devant le Palazzo Vecchio bondé de cuivres, de flûtes, de tambours, de clarinettes, de majorettes et tutti quanti. Nous nous promenons dans la ville, passons à la gare pour prendre les renseignements pour Pise, mais c'est grève! Pic-nic à l'ombre du dôme, fierté de Florence, que nous visitons ensuite.
Retour au camping par le Ponte Vecchio sous quelques gouttes de pluie qui deviennent une belle drache une fois au camping. Leçon sous la pluie, à l'abri de la tente de la terrasse du bar, entourés par une tribu de jeunes branchés sur le Wi-Fi. Frustrant pour nous! Mais ce n'est pas tant le Wi-Fi que la cigarette et l'alcool qu'ils consomment ! La pluie doit les rendre mélancoliques... FLOTS RANCES, vous avez dit Florence?
lundi 3 octobre 2011
Du 14 au 17 septembre : de la montagne à Florence.
Mercredi 14 septembre.
En route pour l’éco village.
Le seul contact que nous ayons eu avec cette communauté date de Bruxelles et est un échange de mail : « Vous êtes les bienvenus. En échange, nous vous demanderons de prester un travail. » Pour toute adresse, nous n’avons que le nom du village. Il semble se trouver à 15 kms.
Nous allons devoir monter et passer en moins de 4 kms de 470 mètres d’altitude à 631mètres. Ca grimpe, grimpe très fort. Les colères et les ras-le-bol de Marie et de Jérôme aussi. Nous prenons le temps de calmer tout cela.
Avec courage, nous repartons.
En arrivant au village, il s’avère que nous ne sommes pas dans celui recherché. Pire, le facteur nous dit ne pas connaître ce village ! Il téléphone à une dame qui annonce sa volonté de nous attendre « au pont ». Lorsque nous la retrouvons après 6 kms, elle nous parle d’un village qui se situe encore plus loin… à 8 kms L . Nous grimpons… et passons les 1000 mètres d’altitude ! Nous poussons nos vélos sur des kilomètres et des kilomètres. De temps en temps, nous croisons une roulotte, une cabane, une tente… nous continuons de grimper… toujours monter.. nous ne sommes pas du tout sûrs d’être au bon endroit. Personne ne semble connaître cet éco village. Nous arrivons devant une maison en bois. Une femme nous reçoit, seins nus… Son look à la « soixante-huitarde » nous étonne un peu, beaucoup !! Nous sommes inquiets. Que fait-on ici ? Les enfants sont médusés. La dame semble débordée par la situation, d’autant plus qu’elle doit aller ramasser les pommes de terre.. Elle nous offre un verre d’eau. Nous parlons toutes les langues pour tenter de se comprendre. Elle ne peut s’occuper de nous et nous envoie chez Romano. Nous devons emprunter un chemin impraticable sur l’autre versant !!! Anne part seule à la recherche de Romano. Nous n’avons rien à manger. Romano ne rentre pas avant 20H00 et il fera nuit. Anne rencontre une autre dame, qui s’avère être la bonne personne, sans doute… ! Nul ne connaît la personne de contact qui a répondu à notre mail. Cette dame-ci nous dessine un plan pour nous indiquer l’endroit où nous allons pouvoir dormir et nous parle d’un anniversaire où nous serons les bienvenus. Nous montons notre tente dans l’enclos proposé. Oui, un enclos pour éviter d’être piétinés par les sangliers, les vaches et les moutons. Les enfants ont peur… Il y a un robinet, pas d’électricité, quelques panneaux solaires. Tout se fait au feu de bois.
Il semblerait … que nous sommes bien dans l’éco village recherché J
Deux cents personnes dispersées dans la montagne, vivant à quelques centaines de mètres les uns des autres. Ils se retrouvent à la pleine lune afin de discuter de leur quotidien, de leur organisation…
Nous rencontrons un français qui nous parle de cet éco village et nous comprenons enfin un peu mieux leur fonctionnement. Hannah, une finlandaise et son époux espagnol nous accueillent à la fête d’anniversaire. Belle fête avec des pizzas au feu de bois ! Youpie ! La cote remonte un peu chez nos enfants ;-) Ouf !
Nous passons une nuit, bercés par le brame des cerfs, ce qui inquiète un peu nos loustics. Et au matin, les enfants se réjouissent de repartir, ce qui n’est pas dans nos plans de parents ! Colère !! Et pourtant, notre intuition fut la bonne. Une très belle journée nous attend avec Hannah et Antonio. Guillaume et Emmanuel déchargent du bois pour l’hiver, Marie et Appoline aident à la cuisine, Jérôme coupe du bois, nous nettoyons des bancs d’école,….Et la journée se termine dans une plaine de jeux avec des lianes, des tipis en bois, des balançoires… Le bonheur ! Les enfants ne veulent plus partir !!
Il y a beaucoup à dire sur cette communauté. Ils mènent une vie très cool. Les hivers sont rudes et ils se chauffent avec de petits poêles à bois. Ils vivent de leur potager et ont très peu de besoin. Certains, 30 à 40 personnes, partent l’été durant trois, quatre semaines vendre des pizzas dans des festivals européens. La recette leur permet de vivre toute l’année. Pour le reste, ils vivent d’échange et de trocs.
Notre petite déception est que nous n’avons pas pu rencontrer les enfants scolarisés. Pour des raisons de subsides, ils étaient mutés provisoirement dans une autre école. Dommage. Cela aurait été une belle occasion d’échanges pour nos enfants.
Anne propose de monter au col… ce que nous faisons. Une belle surprise nous y attend. On y découvre notre copain français qui répète avec d’autres personnes de la communauté des chants face à la vallée ! Sublime. Des chants du monde en résonance…. Cette musique à 1000 mètres d’altitude ! Du surréalisme à l’état pur !
Vendredi 16 septembre.
Après une nuit durant laquelle nous observons des cerfs au clair de lune, le moment est venu de nous quitter. De grands adieux, de l’émotion,… « vous êtes ici chez vous », nous disent Hannah et Antonio.
Nous partons les ventres vides. Nous n’osons rien demander. Nous descendons 8 kms dans la caillasse. Puis nous remontons et sillonnons des paysages superbes. Mais la route est difficile. Emmanuel craque. Il tire Jérôme. Il n’en peut plus et demande à Jérôme de reprendre son vélo seul. Régulièrement, d’autres enfants craquent. Nous devons passer le col à plus de 1000 mètres . Jérôme sera le premier à le passer. Seul ! Une magnifique vue sur le Prato, la vallée qui nous mènera à Florence, nous accueille. Nous passons la nuit dans un endroit splendide. Le seul problème est qu’il n’y a pas d’enclos, ce qui provoque une scène chez les enfants ;-)
Samedi 17 septembre.
Nous entamons la « descente de la mort ». Une route de cailloux où des VTT sont indispensables ! Elle est mentionnée comme telle dans le guide. Nous allons passer de 900 mètres à 100 mètres d’altitude sur 6 kms !! Après avoir bien lu le guide, nous trouvons l’indication d’un autre chemin plus adéquat pour les vélos. Ce sera une route macadamisée (avec nids de poule) de 15 kms. Il nous faudra moins d’une heure pour descendre les 900 mètres de dénivelé.
NOUS AVONS PASSE LE TEST DE LA MONTAGNE !
Tristes de la quitter.
Nous faisons une belle rencontre. A Prato, une dame nous invite à la suivre. Elle nous offre de l‘eau. Son fils nous aide à quitter la ville à destination de Florence !
Bongiorno Firenze ! La ville est nerveuse. Nous le sentons et sommes envahis par le stress de la circulation. Nous arrivons au camping où un magnifique panorama nous offre une des plus belles vues sur Florence. On déguste une pizza au restaurant du camping. Nous profitons ! Jusqu’à ce qu’à 23h, nous réalisions qu’un dancing en plein air partagera notre nuit jusqu’à 5h du mat !! Impossible de dormir.
Nous recevons un appel de Nanou, la maman de Valentine qui nous annonce que tout va bien. Valentine pourra peut-être quitter l’hôpital le mercredi suivant ! Les médecins sont stupéfaits.
Merci à vous tous, qui avez pris le temps d’être en Communion avec notre petite nièce ! Ce blog a aussi provoqué de si belles choses : des signes d’amitié et de soutien, la visite de Madame Simon, le professeur de musique d’Appoline, qui est venue jouer de la flûte avec une amie guitariste dans le service où se trouvait Valentine à Saint-Luc,…
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