Citation

"Même si des milliers de kilomètres séparent des amis, le coeur ne connaît pas de distance"
(Nina Sandmann)

"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)

"Celui qui veut cherche les moyens, celui qui ne veut pas cherche des excuses." (Proverbe arabe)




jeudi 19 janvier 2012

Vendredi 13 janvier : A l’assaut du Moyen-Atlas


Nous prenons le déjeuner avec Mitache et son épouse, les enfants sont déjà partis à travers champs pour l’école.  Nous mangeons du pain maison à tremper dans de l’huile d’olive et des œufs brouillés.

Mitache fera les premiers kilomètres avec nous, perché sur sa belle moto.  Nous traversons des vergers d’orangers (les fameuses juteuses oranges de montagne mûries sur l’arbre).  Nous voyons pour la première fois depuis l’Italie un tracteur asperger son champ de pesticides/engrais.  Après une route vallonnée, c’est l’ascension de 8 km sous le soleil vers le col de Zagota.  Oups, ce n’est qu’un faux col, notre route continue à grimper le long de la montagne.

Nous nous arrêtons pour manger et au moment de repartir nous sommes invités pour le couscous.  Nous déclinons avec regrets, certains de manquer quelque chose…
De l’autre côté de la montagne nous nous retrouvons de nouveau face à une plaine, plus élevée mais qui ressemble furieusement à celle que nous venons de quitter.  Nous croisons un panneau annonçant une auberge.  Emmanuel téléphone pour connaître prix, facilité d’accès et disponibilité.  Cela a l’air très sympa.  L’auberge n’est qu’à 3,5 km nous tentons l’aventure.  Ah la communication….  Après 6km, nous ne sommes encore nulle part, mais nous venons de franchir de longues côtes à 20%, parfois en marchant, nous sommes à 500m d’altitude…  Nous sommes fourbus, le soleil se couche, perdus au milieu de la montagne, désespérés de ne toujours rien voir venir…
Nous tombons sur un maroco-lyonnais en vacances qui retéléphone pour nous.  Nous reprenons espoir un court instant, mais face aux côtes qui nous attendent (300m de dénivelé), c’est le découragement.  Anne demande à un monsieur qui passait par là si il peut nous recevoir pour la nuit.  La réponse fuse : OUI.  Et nous voilà accueillis pour la deuxième nuit consécutive.  Cette fois c’est Abdelkrim qui nous emmène chez lui.  Nous sommes reçus une nouvelle fois comme des rois.  La maison est un peu plus finie, possède l’électricité mais pas l’eau courante.  Abdelkrim est marié et a un fils de 2 ans, Rachid, adorable qui fera la joie de nos enfants (Papa et maman, pourquoi vous n’en feriez pas un cinquième ?).  Il occupe maison familiale avec son frère et sa famille.  Leur propriété est nickel : grand potager, quelques arbres fruitiers au milieu des rochers qui affleurent ça et là. Mais tenir la ferme, ce n’est pas un travail.  Ils s’en plaignent amèrement. 
Après la séance du thé, nous passons dans leur chambre où est la TV.  Les enfants sont ravis.  Pour le souper, nous partagerons un plat de pâtes.  Les enfants sont aux anges.  Abdelkrim et son épouse nous proposent alors leur chambre pour la nuit, nous essayons de refuser sans succès.  Nous aurons droit également à la montagne de couverture.  Nous sommes gênés ne sachant ni où ils ont dormi ni si ils avaient assez de couvertures…  Quel accueil, c’est époustouflant !

Il est 19H quand nous éteignons, fourbus par cette journée très dure physiquement.

La rencontre cœur à cœur de ces deux familles nous fait également prendre conscience que dernière le vernis qui nous avait impressionné les premiers jours, le Maroc cache une réalité très dure pour la grande majorité de ses habitants.  Les accueils que nous vivons sont d’autant plus bouleversants.

4 commentaires:

  1. Ce soir, Brieuc et moi nous sommes régalés de vos récits ! Ca a l'air tellement délicieux !Merci ++ Pour le froid, n'oubliez pas vos cache-nez :-)
    Les Petit

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  2. comme toujours super chouette vos nouvelles
    Florian s'inquiète le temps lui parrait long il a peur de ne pas reconnaitre jérôme à votre retour je lui montre les photos pour le rassuré et il me dit "ils ont trop de bol de voir tout çà"
    et le voilà reparti. un grand bonjour de camille aussi.
    merci et prenez soin de vous
    christine

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  3. coucou les 6 en selle ! nous vous suivons régulièrement sur votre blog ! quelles aventures merveilleuses et que de rencontres !
    bref cela a l'air très passionnant pour vous 6 !
    nous pensons bien à vous tous et spécialement la paroisse de la ste Famille ! vos sourires sur les photos nous donnent de grands moments de joie et de bonheur ! bonne continuation à vous 6 en selle ! et surtout meilleures amitiés depuis la Belgique et Bruxelles ! à bientôt .... la famille Powis Roland, Geneviève, Marie-Laurence et Catherine

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  4. BONNE CONTINUIATION ...KOKO GEROMME JE PARTICIPE AU MARATHON INTERNATIONA DEMARRAKECH ...JE VOUS AIME ....APPELEZ MOI SI YA UN PROB SAID ATTAOUIA 0661610012

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