Citation

"Même si des milliers de kilomètres séparent des amis, le coeur ne connaît pas de distance"
(Nina Sandmann)

"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)

"Celui qui veut cherche les moyens, celui qui ne veut pas cherche des excuses." (Proverbe arabe)




dimanche 22 janvier 2012

Lundi 16 janvier : Le temps est à la pluie…

Le temps est à la pluie…

Nous nous levons sous un ciel nuageux et un vent tempétueux…  Cela nous change…
La traversée de Meknes est un peu laborieuse, circulation importante, pollution et bruit…  Nous sommes également impressionnés par le nombre de cliniques et de pharmacies que nous croisons.  Y-a-t-il une personne en bonne santé dans cette ville ?

Une fois sortis de la ville, nous sentons le vent d’ouest nous prendre de côté.  De face, toute progression aurait été impossible !  C’est même dangereux, des objets « volent », des rafales nous déportent vers le centre de la route, le vent masque les bruits et nous empêche d’entendre approcher les véhicules dans notre dos,…  A 13h30, nous n’avons franchi que 35 km et nous sommes aussi fatigués que si nous en avions parcourus deux fois plus.  De plus, nous étions tellement concentrés à résister au vent que nous ne nous sommes pas rendus compte que nous avions également grimpé à 1000 m d’altitude !  Plusieurs fois nous sentons quelques gouttes tomber, mais rien de plus… 

Nous sommes donc très heureux de trouver un café – restaurant. Nous pouvons manger deux tajines et du thé pour nous réchauffer.  Notre repas n’est pas terminé que la pluie se met à tomber…  des cordes !

Nous demandons si nous pouvons dormir sur place.  Le propriétaire n’est pas là, cela discute, cela téléphone,… un vrai suspens pour nous et la délivrance, nous pouvons nous installer dans la salle du bas. A partir de ce moment là, nous ne sommes plus des clients mais des hôtes, ce qui change tout !  Le thé nous est offert, la montagne de couvertures nous parviendra, nous aurons même droit au tapis de la salle de prière.  Nous parquons nos vélos dans le local qui a servi à égorger et nettoyer le mouton qui mijotait dans nos tajines, y a plus frais…  Ecole.  Nous soupons avec nos réserves, nous brossons les dents et puis apparaît un souper que nous partagerons avec Mohamed qui ne parle pas du tout français.  Nous aurons même un brasero pour nous réchauffer…  Que de gentillesse et d’attentions, et quelle chance d’être à l’abri, dehors la pluie et le vent redoublent…
Au moment où nous nous lovons dans notre montagne de couvertures, la pluie cesse…
Cette accalmie sera-t-elle suffisante et le vent suffisamment clément pour nous permettre de franchir les 65 km qui nous séparent du gîte que nous avons réservé à M’RIRT ?
Confiance et Prrrrrrrzzzzzzzrrrrrrruuuuuuuuzzzzzzzzzdenzzzzzzceeeeeeeeezzzzzzzz…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire