Citation

"Même si des milliers de kilomètres séparent des amis, le coeur ne connaît pas de distance"
(Nina Sandmann)

"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)

"Celui qui veut cherche les moyens, celui qui ne veut pas cherche des excuses." (Proverbe arabe)




jeudi 19 janvier 2012

Quel accueil ce 12 janvier !

Nous partons sous un ciel couvert, le soleil se cache jusqu’à 11H.
Nous nous arrêtons pour acheter pain et fruits au bord de la route.  Les enfants en recevront chacun en plus, les marocains aiment les enfants et les gâtent !

Le décor change, les grandes étendues cultivées succèdent aux vergers d’oliviers.  La région est beaucoup plus pauvre, pas d’eau courante ni d’électricité, les ânes font la file au puits chargés de gros bidons.  Les « maisons » sont en terre/paille, tôle ondulée, bâches de plastique.  Et à côté, les mosquées sont pimpantes.  Nous nous arrêtons dans une station essence AFRIQUIA : la grande mode c’est de construire des salles de fête et des mini-mosquées à côté des stations essences… drôle d’association pour nous.

Quelques km plus loin, nous nous arrêtons devant une terrasse de café pour demander « où dormir ? ».  Il n’y a pas d’hôtel, cela discute et finalement Mitache se lève et se propose de nous accueillir chez lui.  Sa maison est 500m plus loin, de construction récente (ossature béton, remplissage en terre cuite), pas finie, sans eau courante ni électricité, nous évoluons à même la dalle de béton sauf dans les deux espaces recouverts de tapis.  Ce sera l’occasion pour nous de vivre l’accueil.  L’épouse de Mitache, Malika nous prépare un gâteau et du thé.  Puis nous faisons notre heure d’école pendant les devoirs des enfants de la maison.  Après cela, des jeux de cartes s’organisent avec les enfants.  Mitache parle un petit peu français, ce qui aide à expliquer les règles de « valet puant » et « bouchon ».  Mariam et Lhassem nous en apprennent d’autres.  Quand la nuit vient, sortent les bougies, le lumogaz bricolé et le brasero.  La poule est tuée (impressionnant pour les enfants), ce sera notre souper.  Nous assistons au rituel du pain cuit dans un four à pain extérieur alimenté en bois et charbon de bois.

Nous partagerons la tajine de poulet, une table pour les femmes, l’autre pour les hommes. Nous sortons les mandarines et pains qui nous restent.  Ensuite Mitache nous installera dans sa chambre, sur un matelas constitué de couvertures et mousses fins, il nous couvrira de couvertures pour être sûr que nous n’ayons pas froid.  Nous sommes gênés, ne sachant pas si ils ont encore assez de couvertures pour eux.  Mitache insiste pour border les enfants, heureusement il laissera Anne et Emmanuel se coucher à leur aise !
La nuit sera excellente pour tout le monde !

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