Le 5 janvier :
Nous découvrons que le Roi est notre voisin ! Sa propriété est juste à côté.
Abderrahim et Jaffa, nous emmènent visiter les environs. Nous voyons le Cap Spartel (en arabe : رأس سبارتيل). Il est un promontoire de la côte du Maroc, situé à l'entrée sud du détroit de Gibraltar, à 14 kilomètres à l'ouest de Tanger. Nous découvrons les Grottes d'Hercule (voir nos photos), la maison en ruine de James Bond (maison appartenant aux Etats-Unis où un des famous film a été tourné). Les enfants font enfin un tour en chameau....
Plage, château de sable, couscous à 15h00, thé et gâteaux à 18h00, souper à 20h00....
Que du bon... Que c'est bon ....
Le 6 janvier :
"Ne dites pas à ma mère que...." Chut... Tour en taxi collectif !
Visite de Tétouan, la ville considérée comme la plus andalouse du royaume. Très beau.
Dans la Médina, le quartier plus local, nous visiterons le quartier des tanneurs. Très impressionnants (voir nos photos).
Nous passons également par M'DIQ qui est devenue ville royale avec la résidence estivale principale du Roi Mohammed VI.
Nous nous amusons avec Mohamed et son taxi Mercédès vieux de 30 ans dont il est très fier. Il est tout à fait charmant.... il y a juste qu'il jure comme un charretier ! Il tente de nous convaincre de laisser nos vélos et de visiter le Maroc en taxi !
Le 7 janvier :
Jour du grand départ ! Nous voici partis pour notre tour d'environ 1000 kms de Tanger à Marrakech. Nous traverserons deux massifs montagneux, le Rif occidental et ensuite le Moyen Atlas pour arriver à Marrakech au pied de l'Atlas, que nous ne traverserons pas.
Nous décidons de ne pas emporter les tentes. Les nuits sont trop froides. Nous achetons des couvertures polaires (made in China ! gloups... un moment de gène est vite passé).
Le démarrage est un peu dur. Nous n'avons plus roulé de façon intense depuis trois semaines. Le genoux d'Anne va mieux mais n'est pas tout à fait rétabli.
La difficulté de cette reprise se confirme. Nous traversons Tanger et avons le vent de face. A midi, nous nous arrêtons à 20 kms de Tanger, à Hakkama. Nous déjeunons dans une gargote. Nous nous régalons pour 5 euros pour nous six ! Il y a des jeunes très sympas.
A 30 kms de Tanger, nous cherchons un lieu pour dormir. Nous découvrons un internat. Le gardien nous demande d'attendre. Nous ne nous comprenons pas bien. Le soleil se couche quand nous réalisons que cela ne va pas. On nous conseille de revenir sur nos pas à la gare routière (à 2 kms). Nous dormirons dans le vestiaire. A 23H30, grand éclairage. Une équipe technique arrive pour la relève, ouvre les armoires, se prépare .... Et rebelotte à 6H00 du mat' !
Le 8 janvier :
Une journée héroîque ! Nous avons un vent de tempête.. de face ! Emmanuel accroche Jérôme. Nous passons un col à 370 mètres. Parfois, le vent est si fort qu'il nous bloque ! Nous devons même pédaler durant les 40 kms de descente. Les 7 derniers kms, le vent est latéral. Ouf. Nous sommes épuisés. Nous trouvons refuge pour la nuit dans un bar, sous la terrasse. Le local n'est pas chauffé. Il fait froid.
Le 9 janvier :
L'objectif de la journée est d'arriver à Chefchaouen, sur la chaîne du Rif. Une ville sainte empreinte d'une forte présence d'activités religieuses.
Dans le Rif, on cultive le Kif.. c'est la route de la drogue, ce qui inquiète particulièrement Marie. Très vite, on nous en propose. Ceci nous conduit à avoir des discussions très positives avec les enfants.
La route est très belle. Il y a 1000 mètres cumulés d'ascension. Nous roulons 50 kms. C'est une région d'olives. Nous recevons de l'huile délicieuse. On nous offre aussi du kif et du haschich !!! Nous sommes mêmes invités chez le producteur de drogue !
Nous remarquons de nombreux ânes abandonnés sur le bord de la route. Nous apprenons que les femmes, en tenue traditionnelle, les laissent à l'endroit où elles prennent des taxis collectifs. Elles les reprendront le soir pour remonter dans la montagne et rentrer chez elles.
La montée finale vers Chefchaouen est dur.... Il nous reste 4 kms et 200 mètres de dénivelé. Jérôme ne veut plus pédaler. Emmanuel le raccroche... puis très vite, ne pédale plus. Nous poursuivons à pied.
Nous dormirons dans une pension-hôtel sans chauffage.
Nous découvrons que le Roi est notre voisin ! Sa propriété est juste à côté.
Abderrahim et Jaffa, nous emmènent visiter les environs. Nous voyons le Cap Spartel (en arabe : رأس سبارتيل). Il est un promontoire de la côte du Maroc, situé à l'entrée sud du détroit de Gibraltar, à 14 kilomètres à l'ouest de Tanger. Nous découvrons les Grottes d'Hercule (voir nos photos), la maison en ruine de James Bond (maison appartenant aux Etats-Unis où un des famous film a été tourné). Les enfants font enfin un tour en chameau....
Plage, château de sable, couscous à 15h00, thé et gâteaux à 18h00, souper à 20h00....
Que du bon... Que c'est bon ....
Le 6 janvier :
"Ne dites pas à ma mère que...." Chut... Tour en taxi collectif !
Visite de Tétouan, la ville considérée comme la plus andalouse du royaume. Très beau.
Dans la Médina, le quartier plus local, nous visiterons le quartier des tanneurs. Très impressionnants (voir nos photos).
Nous passons également par M'DIQ qui est devenue ville royale avec la résidence estivale principale du Roi Mohammed VI.
Nous nous amusons avec Mohamed et son taxi Mercédès vieux de 30 ans dont il est très fier. Il est tout à fait charmant.... il y a juste qu'il jure comme un charretier ! Il tente de nous convaincre de laisser nos vélos et de visiter le Maroc en taxi !
Le 7 janvier :
Jour du grand départ ! Nous voici partis pour notre tour d'environ 1000 kms de Tanger à Marrakech. Nous traverserons deux massifs montagneux, le Rif occidental et ensuite le Moyen Atlas pour arriver à Marrakech au pied de l'Atlas, que nous ne traverserons pas.
Nous décidons de ne pas emporter les tentes. Les nuits sont trop froides. Nous achetons des couvertures polaires (made in China ! gloups... un moment de gène est vite passé).
Le démarrage est un peu dur. Nous n'avons plus roulé de façon intense depuis trois semaines. Le genoux d'Anne va mieux mais n'est pas tout à fait rétabli.
La difficulté de cette reprise se confirme. Nous traversons Tanger et avons le vent de face. A midi, nous nous arrêtons à 20 kms de Tanger, à Hakkama. Nous déjeunons dans une gargote. Nous nous régalons pour 5 euros pour nous six ! Il y a des jeunes très sympas.
A 30 kms de Tanger, nous cherchons un lieu pour dormir. Nous découvrons un internat. Le gardien nous demande d'attendre. Nous ne nous comprenons pas bien. Le soleil se couche quand nous réalisons que cela ne va pas. On nous conseille de revenir sur nos pas à la gare routière (à 2 kms). Nous dormirons dans le vestiaire. A 23H30, grand éclairage. Une équipe technique arrive pour la relève, ouvre les armoires, se prépare .... Et rebelotte à 6H00 du mat' !
Le 8 janvier :
Une journée héroîque ! Nous avons un vent de tempête.. de face ! Emmanuel accroche Jérôme. Nous passons un col à 370 mètres. Parfois, le vent est si fort qu'il nous bloque ! Nous devons même pédaler durant les 40 kms de descente. Les 7 derniers kms, le vent est latéral. Ouf. Nous sommes épuisés. Nous trouvons refuge pour la nuit dans un bar, sous la terrasse. Le local n'est pas chauffé. Il fait froid.
Le 9 janvier :
L'objectif de la journée est d'arriver à Chefchaouen, sur la chaîne du Rif. Une ville sainte empreinte d'une forte présence d'activités religieuses.
Dans le Rif, on cultive le Kif.. c'est la route de la drogue, ce qui inquiète particulièrement Marie. Très vite, on nous en propose. Ceci nous conduit à avoir des discussions très positives avec les enfants.
La route est très belle. Il y a 1000 mètres cumulés d'ascension. Nous roulons 50 kms. C'est une région d'olives. Nous recevons de l'huile délicieuse. On nous offre aussi du kif et du haschich !!! Nous sommes mêmes invités chez le producteur de drogue !
Nous remarquons de nombreux ânes abandonnés sur le bord de la route. Nous apprenons que les femmes, en tenue traditionnelle, les laissent à l'endroit où elles prennent des taxis collectifs. Elles les reprendront le soir pour remonter dans la montagne et rentrer chez elles.
La montée finale vers Chefchaouen est dur.... Il nous reste 4 kms et 200 mètres de dénivelé. Jérôme ne veut plus pédaler. Emmanuel le raccroche... puis très vite, ne pédale plus. Nous poursuivons à pied.
Nous dormirons dans une pension-hôtel sans chauffage.
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