Jeudi 8 septembre.
Nous repartons le long des digues où il y a peu d’ombre…
Etrange : nous remarquons que les chemins interdits aux vélos sont empruntés par tout le monde !! Ce qui perturbe un peu nos enfants. Ils ont besoin de respecter les règles et cela les stresse !!
Nous nous retrouvons face à un chantier sur la digue, qui nous oblige à faire demi-tour. Manifestement, il est hors de question de nous laisser passer. Commence une discussion entre le chef de chantier et l’ouvrier, le premier campant sur la position de nous refuser le passage. … Et le gagnant est : l’ouvrier !!! Yes !
Le soir, nous retournons dans un agritourisme où il n’y a pas d’emplacement réservé aux tentes mais uniquement des locations de chambres. Mais on accepte notre campement, on nous donne la clé pour les commodités et en prime, on nous couvre de nourriture : conserves de tomates, coulis, gâteaux, confiserie… On mange BEAUCOUP ;-)
Vendredi 9 septembre.
Au matin, une brume épaisse nous oblige à mettre nos phares. La tente est mouillée et la lessive de la veille pas séchée. Ce sont 6 sapins de Noël qui prennent la route. A 11h00, le soleil arrive et à midi, tout est sec (sauf la tente), on peut tout ranger !
On nous renseigne un village où un certain Attilo accueille des réfugiés dans des locaux paroissiaux. Il semble que nous pourrions y dormir. Après l’habituel étonnement, Attilo nous offre une salle avec douche pour la nuit, refusant de nous faire dormir avec les réfugiés. Première chose à faire : faire sécher la tente. Nous avons roulé 50 kms.
Samedi 10 septembre.
Départ pour Bologne. Nous parcourons les derniers kms dans la plaine du Pô. On se prépare à affronter les Apennins.
Marie fait un excès de vitesse dans une descente. Un panneau électronique affiche en rouge son sourire de mécontentement car elle a dépassé la vitesse autorisée : 42 km/heure !
Arrivée le soir à Bologne. On espère dormir au Couvent des Carmélites. Mais les enfants ne sont pas admis et l’accueil est réservé aux femmes. Dommage, cela aurait été une belle expérience.
Ce sera un camping avec une piscine ;-) qui recueillera la joie des enfants !
Mais encore…
Nous avons perdu pas mal de choses. De petites choses, mais qui nous sont si précieuses : du « micro-pur » à la gomme, du bic au gilet fluo …
Les casques souffrent beaucoup. A force de les mettre et les enlever, les velcros et les mousses se décomposent.
Il y a très peu de camping, tous les 50 à 60 kms. Leurs prix sont peu démocratiques et ils n’offrent qu’un service minimum.
La tendinite d’Emmanuel est terminée. Il a suffit de varier la hauteur de selle d’1 cm !
La grosse boule de savon de Marseille arrive déjà en fin de vie. Il faut faire un peu de lessive tous les jours. Et les enfants ont compris qu’Anne n’allait pas faire la lessive de tout le monde ! Donc, on se répartit les tâches. Et cette organisation commence à trouver son rythme. Monter et démonter les tentes, arrimer les bagages aux vélos : tout est collectif !
Nous trouvons très peu de cybercafés. L’informatique prend sa place dans les ménages. Les gens ont leur pc et la Wifi. Ce qui a pour conséquence que, n’ayant pas emporté le nôtre, nous devons attendre les occasions qui se présentent pour communiquer via la toile.
Nous ne parvenons pas à vous envoyer des photos. Quant aux récits de nos aventures sur ce blog, une petite main bruxelloise prend note lors de nos échanges téléphoniques et les retranscrit.
Dimanche 11 septembre.
En chemin vers « la belle Florence ». Mais avant cela, nous devons traverser les Apennins !
Nous prévoyons de nous arrêter dans une communauté de 200 personnes, qui vivent depuis plus de 20 ans en autonomie dans la montagne.
On se sent loin et si proche de vous !
Bonjour les amis, merci de nous envoyer des nouvelles même si ce n'est pas toujours évident. Cela nous permet de vous accompagner tout au long de votre périple et de vous envoyer énergie et force. On vous embrasse, Olivier.
RépondreSupprimer... à propos de la dernière phrase, nous aussi nous sentons loins et proches à la fois.
RépondreSupprimerY compris Augustin (mon fils), qui tous les matins répond à l'appel de la 1èreC de Lindthout : "Marie Everarts ? Absente ! Elle fait le tour de la méditerranée !".
Amitiés
Gilles d'Oultremont