Citation

"Même si des milliers de kilomètres séparent des amis, le coeur ne connaît pas de distance"
(Nina Sandmann)

"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)

"Celui qui veut cherche les moyens, celui qui ne veut pas cherche des excuses." (Proverbe arabe)




dimanche 12 février 2012

Le samedi 4 février 2012

Nous « profitons » de la vague de froid qui sévit actuellement en Europe…  Température nocturne de 2°C, vraiment très très basse pour le Maroc malgré que ce soit l’hiver ici aussi, mais dans notre hôtel nous sommes relativement bien protégés avec 14°C dans la chambre au moment de se lever.

Nous déjeunons au soleil sur la terrasse et partons à la gare, nous renseigner pour un trajet en direction de Tanger.  Alors que notre objectif initial était Marrakech, nous avons décidé de pédaler encore trois jours entre Settat et Rabat, avant de retourner à Tanger.

Chemin faisant nous observons un clocher et rentrons sans hésiter dans l’église.  Apparaît le frère Jean-Baptiste, franciscain, qui nous fait visiter la cure et le jardin où un magnifique christ en croix, sculpté dans un arbre mort, tend ses bras entre le clocher et le minaret voisin.  C’est l’unique paroisse de Marrakech.  Si la cohabitation des religions du Livre semblent bien se passer, les musulmans ne peuvent pas franchir le seuil de l’église, pas plus que les non musulmans le seuil des mosquées…  Cohabitation, mais pas collaboration…

La gare est superbe.  Nous apprenons que nos vélos doivent voyager dans un autre train, via un service « messagerie » qui ne fonctionne pas les jours fériés or demain, c’est la date anniversaire de la naissance du prophète suivant le calendrier de l’Hégire… pas facile pour nous.  Aussi nous allons prendre des renseignements pour les bus.  La compagnie CTM ne s’arrête pas à Settat…  Il faut se rendre à la gare routière…  Nous faisons deux groupes inégaux.  Anne se rend à la gare, Emmanuel rentre avec les enfants.  Le club des cinq en profite pour négocier durement une calèche.

Nous partons pour souper sur la place Jemaa El Fna, mais le froid et le contact trop appuyé des restaurateurs ambulants nous fera préférer un petit resto abrité.


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