Citation

"Même si des milliers de kilomètres séparent des amis, le coeur ne connaît pas de distance"
(Nina Sandmann)

"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)

"Celui qui veut cherche les moyens, celui qui ne veut pas cherche des excuses." (Proverbe arabe)




jeudi 2 février 2012

Le 23 janvier

Une journée un peu poisse... en noir et blanc !
A l'hôtel, un des lits était cassé et le patron refuse de fair un geste !
Nous confondons les couleurs entre la Nationale (signalisation jaune) et les bornes (en rouge). Nous nous en rendons compte assez vite et nous faisons demi-tour.
La route n'a qu'une bande de circulation pour les deux sens  :-(
Un sac plastique s'enroule dans le dérailleur du vélo de Jérôme.
Le pneu du vélo de Guillaume est dégonflé.
Ensuite, nous roulons dans un épais nuage, un brouillard intense! La route est très difficile. Nous devons régulièrement nous mettre sur le bas-côté. Les véhicules nous frôlent. C'est dangereux (vous l'aurez compris) !

A 13 heures, nous arrivons dans un village. Le soleil tente de poindre :-) Nous allons au bureau de police où nous recevons un accueil chaleureux. Mais il n'y a pas de possibilité d'hébergement et nous n'avons pas beaucoup d'énergie ! Nous repartons vers la prochaine ville qui se trouve à 10 kms. Un mobyletiste accompagné de son fils assis à l'arrière de son cycle roule avec nous. Il ne parle pas français mais comprend sans doute ce que nous cherchons car il nous conduit auprès du Caïd, le maire de la commune (qui compte 36.000 habitants). Le Caïd parle le français. Il donne des consignes pour que nous soyons bien reçus (et son n° de GSM au cas où).  Ahmed nous amène alors chez son frère Mohamed qui vit avec sa maman dans la maison familiale. L'approche se fait en plusieures étapes... nous nous apprivoisons... On nous reçoit sur un terrain vague situé au milieu des maisons. Après un quart d'heure, il nous invite à entrer dans le garage pour boire le thé. Après une heure, nous nous retrouvons dans le salon avec toujours plus de monde. A la fin, nous sommes entourés par une vingtaine de personnes qui parlent italien, arabe et un peu le français. Un cousin nous explique en italien qui est qui, que nous devons nous sentir chez nous, que nous pourrons dormir chez Mohamed. Les femmes préparent le repas en bas. Une odeur plaisante envahit les pièces.  Les hommes emmènent Emmanuel, Guillaume, Apolline et Jérôme pour aller voir à la télévision le match de foot Maroc-Tunisie de la Coupe d'Afrique. Anne reste avec Marie dans le salon. Ensuite, nous dégustons un délicieux repas, entrée, couscous...
A 23 heures, nous montrons notre fatigue. Ils nous installent pour la nuit. Notre matériel (sac de couchage, matelas) les intrigue. Ils assistent à notre mise au lit, ce qui énerve particulièrement nos enfants, et nous couvrent d'une montagne de couvertures!  Lorsque nous sommes couchés, ils nous bordent ! ... Ensuite, quand nous nous retrouvons en famille, nous resortons de nos lits et nous nous installons en toute intimité :-))

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