Citation

"Même si des milliers de kilomètres séparent des amis, le coeur ne connaît pas de distance"
(Nina Sandmann)

"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)

"Celui qui veut cherche les moyens, celui qui ne veut pas cherche des excuses." (Proverbe arabe)




dimanche 12 février 2012

Jeudi 2 février : MARRAKECH, nous voilà !

Nuit pluvieuse.  Réveil sous les nuages mais quelques coins bleus sont prometteurs.
Nous faisons nos adieux et partons pour faire un coucou à la « Grande Mère » de Jamila.  Nous faisons la course avec Jamila et Yacoub qui prennent un taxi.  Quitter Anza à vélo est un réel plaisir vélocipédique, cela descend !  Nous devons faire attention aux traces de boues laissées par les pluies de la nuit.  Nous arrivons en même temps que le taxi qui a mis un peu de temps à se remplir (c’est la règle du jeu des taxis collectifs).

Nous découvrons une ferme en terre, une cour déjà fleurie (qu’est-ce que ce sera au printemps !) et, au salon, la Grande Mère de 110 ans, minuscule, un peu sourde, ne voyant plus très bien mais souriante et curieuse, s’amusant de notre visite et de notre voyage.  Nous prenons quelques photos, le thé et… le couscous !  Les femmes qui vivent ici, l’ont préparé plus vite que leur ombre et n’ont pas laissé le temps à Jamila d’expliquer que nous ne restions pas longtemps pour atteindre Marrakech.  Il est excellent, heureusement que la route descend vers Marrakech !
Nous faisons nos adieux à la famille et à Jamila, dont nous avons particulièrement apprécié l’accueil et la disponibilité pendant ces 4 jours.

La nationale est pénible mais roulante, nous continuons à descendre légèrement.  L’approche de Marrakech se fait par le « beau » côté : des méga projets immobiliers sortent de terre, le golf royal, des hôtels de luxe, des villas de « rêve »,…
La pression automobile s’intensifie au fur et à mesure que nous approchons de la ville.  Les marocains nous indiquent spontanément la direction de la place Jemaa El Fna, LE centre touristique de la ville.  Nous arrivons vers 15H à l’hôtel qui semble vide.  Nous prenons juste le temps de monter les bagages dans les chambres et d’attacher les vélos et partons rencontrer Rachid.  Il est attablé à une terrasse de la place Jemaa El Fna.  Nous parlons avec lui du projet de ANZA, il est actif dans l’asbl qui soutient le projet et dans plein d’autres projets, c’est un militant comme il se définit lui-même  C’est un très chouette moment !

Nous retournons ensuite à l’hôtel où nous nous couchons tôt.  Vu les températures et l’absence de chauffage, le lit est le lieu le plus confortable et chaud que peut nous offrir cet hôtel.

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