Citation

"Même si des milliers de kilomètres séparent des amis, le coeur ne connaît pas de distance"
(Nina Sandmann)

"Les rêves ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas"
(Extrait de "Jade et les sacrés mystères de la vie" de François Garagnon)

"Celui qui veut cherche les moyens, celui qui ne veut pas cherche des excuses." (Proverbe arabe)




dimanche 27 novembre 2011

Exploration du monde... des oiseaux.

Mercredi 23 novembre 2011

Nous déjeunons avec du pain maison apporté par BECHIR, notre ange gardien de nuit.
Nous retournons vers le musée, remontons les 151 marches (recomptées par Jérôme, histoire de bien vérifier qu'aucune ne se soit évaporée pendant la nuit, on n'est jamais trop sûr).  Nous demandons et obtenons une lunette ce qui permet aux enfants de voir la difficulté de pointer avec un tel outil et surtout de mieux admirer les oiseaux.  Pour notre randonnée, nous recevons à prêter deux bonnes jumelles, ce qui, avec les bonnes offertes avant notre départ (dAnk u, thank you et encoRe merCi) fait un total de 3 paires pour 6 et donc beaucoup moins de disputes...
Nous aurons la chance d'admirer des Foulques (très bons à la plonge), des Grandes Aigrettes (très amusantes à observer quand elles pourchassent le poisson) et des Aigrettes Garzettes, des canards Siffleurs,...  de découvrir de la salsepareille (pas trace de Gargamel ni des schtroumpfs, mais grande discussion sur la taille réelle des schtroumpfs en fonction de la taille de la feuille - quand je vous disais que nous avons des scientifiques dans l'équipe).  Nous ferons halte dans une "salle de bain" (dixit un tunisien qui nous indiquera l'emplacement) ou "hammam", bâtiment sommaire érigé autour d'une source chaude.  Cette eau est tellement chaude qu'il est impossible d'y laisser ses pieds.  Anne, Jérôme et les filles enfilent leur maillot et s'aspergent de cette eau de source.

Nous disons au revoir à Bechir, au gardien du parc et reprenons à +/- 15H la route vers Mateur, à 9 km du Parc,où Bechir nous a renseigné un hôtel.  Le temps est couvert et quelques gouttes éparses s'écrasent maladroitement sur le sol encore fort sec (la saison des pluies est en retard mais violente, des inondations exceptionnelles ont eu lieu en Tunisie deux semaines plus tôt).  Alors que Mateur pointe à l'horizon, la pluie s'intensifie brusquement rendant la route boueuse glissante comme une patinoire et, au moment ou Emmanuel se retourne pour dire attention, il ne peut que constater les dégâts, trois cyclistes sont étalés: Jérôme, Apolline et Anne qui est mal tombée sur son genou gauche.  Elle a très mal, et ne sait plus plier sa jambe...  nous bloquons bien involontairement la route.  Heureusement, le camion qui nous suivait patiemment depuis 2 kilomètres, empêche tout dépassement par d'autres véhicules.  Ici par contre pas d'aide, chacun reste dans son véhicule à l'abri de la pluie.  Le temps de consoler, frotter les mains, redresser les vélos, vérifier que Anne sait encore avancer et nous repartons vers la ville.  Nous trouvons facilement l'hôtel/auberge qui est bien tenu.  Anne est arrivée en pédalant d'un pied et ne sait plus plier sa jambe.  Dès que nous sommes installés nous admirons le genou qui a fort gonflé, qui fait mal au toucher,... Pommade.  Mauvaise nuit pour les parents qui réfléchissent aux différents scenarii possibles.






2 commentaires:

  1. et alors comment va ce genou !!!!
    une grosse pensée pour vous on parle régulièrement de vous avec l'un ou l'autre voisin c'est chouette
    Faites nous encore rêver et faites surtout très attention à vous.
    gros bisous à apo et jé et à tous les autres aussi
    christine

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  2. Salut les cousins,
    Vous ne le savez sans doute pas mais je vous piste pas à pas depuis que j'ai l'adresse du blog. Nous avons longuement parlé de vous vendredi passé avec Manoëlle (x2) et Philippe. Tous mes respects pour ce que vous faites et j'espère qu'Anne pourra reprendre la route bientôt. Gros gros bisous de la famille Masset. Donatienne

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